A l'époque du Beth Hamikdash, les Bené Israël vivaient dans l'abondance matérielle, et sans problème de santé (tout celui qui venait au Beth Hamikdash avec une quelconque maladie en repartait guéri). Après la destruction de celui-ci, ils se sont retrouvés, du jour au lendemain, au plus bas de l'échelle: ils ont été humiliés, affamés, assoifés et assassinés par leur terribles oppresseurs. Ils ont dû marcher à pied jusqu'en Babylonie, sans avoir droit -durant tout ce long trajet- au moindre répit (les soldats de Nabucodonozor avaient, en effet, reçu l'ordre de ne pas les laisser prier, car ce racha' connaissait bien la force de la tefila...). Ce n'est que lorsqu'ils arrivèrent au lieu de leur exil (en Babylonie) qu'ils eurent enfin un instant de répit. A ce moment-là, ils se sont mis à pleurer, non pas pour les terribles souffrances endurées, mais parce qu'ils se sont souvenus de Yéroushalaïm (comme le dit David Hamélekh dans Téhilim "cham yachavnou gam bakhinou bézokhrénou eth Tsion")...
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