A l'époque du Temple, la Mitsva de supputer le Omer était une Mitsva exigée par la Torah, mais aujourd'hui - par nos fautes - elle est seulement un commandement de nos Sages.
Par conséquent, dans le texte de "Léchem yihoud" que l'on prononce avant le compte, on ne dira pas : « Je viens remplir le commandement "positif" de compter le Omer » mais « Je viens remplir le commandement de compter le Omer ».
Le moment de la Séfira (compte) : Selon la loi stricte, on compte dès le coucher du soleil, mais a priori, il est juste d'être rigoureux et de compter à la sortie des étoiles. Si le compte a été omis la nuit, on comptera l’Omer pendant le jour, sans dire de bénédiction.
Compte le matin: c'est une bonne coutume de compter l’Omer chaque matin après la prière, sans bénédiction, de façon à ce que celui qui l'aurait oubliée la nuit et le compte pendant le jour, puisse par la suite continuer à compter en disant la bénédiction.
Donner du mérite à de nombreuses personnes : il existe une belle coutume dans beaucoup de communautés : pendant les jours de la Séfira, entre Min’ha et Arvit (prières de l’après-midi et de la nuit), on lit le Traité des Pères (Pirké Avot) et on écoute de la bouche d'un Maître de la Torah un cours jusqu'à la sortie des étoiles. Alors, on fera Arvit et on comptera l’Omer.
Peut-être que, par ce mérite, le public voudra continuer toute l'année cet usage, car il est admis qu'une Mitsva en entraîne une autre.
Chaque personne qui entraîne ses frères à accumuler des mérites est assurée que la faute ne viendra pas par elle.
L'usage correct est que le ‘Hazan (représentant du public) ou le Rabbin de la communauté dise la bénédiction et compte l’Omer en premier. Le public le fera après.
Il est préférable d'agir ainsi pour éviter qu’une personne de l'assistance ne se trompe dans son compte.
Si un public termine de prier au crépuscule et que le ‘Hazan sait que s'il ne compte pas de suite, une partie du public oubliera de compter, ce sera une Mitsva pour lui de compter de suite, sans attendre la sortie des étoiles.
Erreur dans le compte : si on a oublié de compter à la fois, la nuit et le lendemain dans la journée, on n'a plus le droit de continuer à compter en récitant la bénédiction.
La personne demandera alors à quelqu'un d'autre de l'associer par la pensée de la bénédiction et la personne comptera par elle-même. Dans le cas où on a seulement un doute, si on a compté ou pas la veille, on continuera à compter le lendemain en formulant la bénédiction habituelle. Une personne qui a compté sans dire la bénédiction est quitte de la Mitsva mais n'a plus la possibilité de dire la bénédiction ce même soir.
Par conséquent, si l'on demande : « Quel jour de l’Omer sommes-nous aujourd'hui ? », la réponse ne devra pas être : « Aujourd'hui, tel jour » (car cela revient à avoir déjà compté), mais la réponse devra être : « Hier, c’était tant… ».
Et par cette réponse, on comprendra quel doit être le compte du jour.
Si par erreur on a répondu : « Aujourd'hui c'est tant et tant », le soir on ne dira pas la bénédiction. Cependant, si on n'a pas prononcé le mot "Aujourd'hui ", on continuera à compter en récitant la bénédiction.
Ces règles sont valables jusqu'au sixième jour du compte. A compter du septième jour, il faut aussi mentionner le nombre de semaines, et comme dans notre cas, on a répondu seulement le nombre de jours, il sera permis de compter avec bénédiction.
Initiation aux Mitsvot : c'est une Mitsva d'éduquer les petits à compter l’Omer avec bénédiction et même s'ils ont oublié un jour de le faire, ils continueront à compter en disant la bénédiction.
Les femmes sont exemptées de la Mitsva du compte de l’Omer. Si elles le désirent, elles pourront compter, mais sans bénédiction.