Si quelqu’un offre en 'Ola une femelle, [qui ne peut être offerte que par un mâle], et [que
cette femelle] a donné naissance à un mâle, [bien que ce soit un mâle], on [la laisse] paître
jusqu’à ce qu’elle devienne impure, puis on la vend, et on offre en 'Ola l’argent de sa [vente].
Rabbi Elazar dit : [« On offre en 'Ola le mâle] lui-même. » Si quelqu’un offre en 'Ola une
femelle, qui [ne peut être offerte que par un mâle], on la [laisse] paître jusqu’à ce qu’elle
devienne impure, [puis] on la vend, et on offre en 'Ola l’argent de sa [vente]. Si, [entretemps, on offre un mâle et] que son sacrifice de culpabilité a [déjà été] offert, [de sorte qu’un
sacrifice de culpabilité n’est plus nécessaire], l’argent [de la vente de la femelle impure] est
destiné aux offrandes [communautaires]. Rabbi Chimon dit : [« Puisque la femelle est
impropre à être sacrifiée en sacrifice de culpabilité, son statut halakhique est comme celui
d’un animal imparfait, dans le sens où elle ne devient pas intrinsèquement sacrée ; au
contraire, seule sa valeur devient sacrée. Par conséquent], elle peut être vendue sans défaut,
[et un sacrifice de culpabilité est acheté avec l’argent reçu pour sa vente. Quant au] substitut
du sacrifice de culpabilité, la progéniture de ce substitut, sa progéniture et la progéniture
de sa progéniture, jusqu’à la fin des temps, [ils sont tous laissés] paître jusqu’à ce qu’ils
deviennent impropres, [puis] ils sont vendus, et l’argent [reçu pour la vente] est destiné aux
offrandes[collectives]. Rabbi Eliezer dit : [Ces animaux ne sont pas laissés paître, mais plutôt]
laissés [mourir]. Et Rabbi Elazar dit : [Les offrandes collectives ne sont pas achetées avec
l’argent de la vente ; le propriétaire doit plutôt] apporter une ‘Ola individuel avec l’argent
[reçu pour] sa [vente. Ces tanaïm Rabbi] Eliezer dit : « On laisse ces animaux [mourir]. »
[Rabbi] Elazar dit : « Le propriétaire [doit] apporter une ‘Ola [individuel] avec l’argent de sa
[vente]. »