De Yéri’ho,[le peuple]entendait le son[indiquant]que la grande porte[avait été]ouverte. De Yéri’ho,[le peuple]entendait le son[produit dans le Temple par l’instrument qui avait la forme d’]une pelle (magréfa, selon une explication, il s’agit d’un instrument de musique qui avait une forme de pelle). De Yéri’ho, le peuple entendait le son du bois que ben Katin avait façonné pour en faire un mécanisme de poulies pour le bassin. De Yéri’ho, le peuple entendait la voix de Guevini, le crieur du Temple, (qui proclamait dans le Temple chaque jour : « Levez-vous, Kohanim, pour votre service, et Lévites pour votre estrade, et Israélites pour votre garde. ») De Yéri’ho, le peuple entendait le son de la flûte qui était jouée dans le Temple douze jours par an. De Yéri’ho, le peuple entendait le son [de ben Arza faisant claquer] les cymbales dans le Temple. De Yéri’ho, le peuple entendait le son du chant des Lévites dans le Temple. De Yéri’ho, le peuple entendait le son du shofar qui était sonné plusieurs fois par jour dans le Temple. Certains disent qu’à Yéri’ho, le peuple entendait même la voix du KohenGadol au moment où il prononçait le nom ineffable de D.ieu le jour de Kippour. De Yéri’ho, le peuple sentait l’odeur émanant de la préparation de l’encens dans le Temple. Rabbi El’azar ben Diglaï a dit : « Il y avait des chèvres appartenant à mon père qui paissaient dans la montagne de Mikhvar, situées à une certaine distance de Jérusalem, et elles éternuaient à cause de l’odeur de la préparation de l’encens qu’elles sentaient. »