ועוד אמר רבי מאיר, פותחין לו מן הכתוב שבתורה ואומרין לו, אילו היית יודע שאתה עובר על "לא תיקום ולא תיטור" (ויקרא יט,יח), ועל "לא תשנא את אחיך" (ויקרא יט,יז), "ואהבת לריעך כמוך" (ויקרא יט,יח), "וחי אחיך, עימך" (ויקרא כה,לו), שמא יעני, ואין אתה יכול לפרנסו, ואמר אילו הייתי יודע שהוא כן, לא הייתי נודר הרי זה מותר.
Rabbi Méïr dit encore : on suscite le regret en invoquant le texte de la Torah en disant : « Aurais-tu émis le vœu si tu avais su transgresser la défense de ne pas se venger, ni d’être en colère (Vayikra 19,18), ou la défense de ne pas haïr son frère en son cœur (Vayikra 19,17), ou de manquer au précepte d’aimer ton prochain comme toi-même (Vayikra 19,18), ou de manquer au précepte de faire vivre ton frère avec toi (Vayikra 19,25), car il pourrait devenir pauvre, et, par suite de ton vœu inconsidéré, tu serais dans l’impossibilité de la nourrir ». Lorsqu’à la suite de ces remarques il déclare que s’il l’avait su il n’aurait pas prononcé de vœu, cette expression de vœu suffit à le délier.