[Comme l'ont souligné les Sages :] Une personne peut consacrer ses animaux consacrés, à la fois des offrandes de l'ordre le plus sacré et des offrandes de moindre sainteté. Si [l'offrande qu'il a consacrée a fait l'objet d']un vœu, [par exemple s'il a dit : « Je dois sacrifier un ‘Ola, puisqu'il est obligé de remplacer ces offrandes, elles sont considérées comme sa propriété et] il en donne donc leur valeur [à les Kohanim]. Et si [l'offrande qu'il a consacrée était] une offrande, [par exemple s'il dit : Cet animal est un ‘Ola, auquel cas il n'est pas obligé de remplacer l'animal], il donne le bénéfice [monétaire qu'il a en] eux. [Par exemple, s’il dit :] Ce taureau est un ‘Ola, on estime combien d’[argent] une personne [serait] prête à donner [pour] sacrifier [l’animal en ‘Ola volontaire, même si [cela ne lui est pas permis. S'agissant d']un [animal premier-né (bekhor), qu'il soit] sans défaut [ou qu'il soit] avec défaut, [son propriétaire] peut le consacrer. Et comment évaluer [le paiement requis pour] le racheter ? On estime combien [un Israélite] serait [prêt] à donner en [échange de] ce premier-né [pour] le donner à [un Kohen qui est] le fils de sa fille ou à [un Kohen qui est] le fils de sa sœur. Rabbi Yichmael dit : Un verset déclare : [« Tous les premiers-nés mâles nés de ton gros et de ton troupeau,] tu les consacreras [à l'Éternel, ton Dieu » (Dévarim 15,19)], et un verset déclare : [« Cependant, le premier-né d'entre eux animal qui est né en premier au Seigneur, on] ne [le consacrera pas » (Vayikra 27,26). Il est] impossible de dire : « Vous consacrerez », comme il est déjà dit : [« Un homme] ne consacrera pas ». [Il est également] impossible de dire : « On ne consacrera pas », comme il est déjà dit : « Vous consacrerez ». Comment, [alors, concilier] ces [versets ?] On peut consacrer [l'animal premier-né par] une consécration de valeur, [c'est-à-dire qu'un individu peut donner au trésor du Beth HaMikdash le montant qu'il serait prêt à payer pour avoir le droit de donner le premier-né à un Kohen spécifique] ; et vous ne pouvez pas le consacrer par une consécration pour le mizbéa’h, [de même qu'un premier-né ne peut être sacrifié pour une autre offrande].