[Il existe]concernant un diffamateur [qui prétend faussement que son épouse n'était pas vierge], des règles qui sont indulgentes et [d'autres] qui sont strictes. Comment cela ? Celui [qui] a diffamé [une jeune femme la plus] éminente de la Kehouna et [celui qui a diffamé une jeune femme la plus] humble parmi les Israélites paieront cent sela, [l'amende indiquée dans la Torah (Dévarim 22,19). Compte tenu de l'ampleur relative des amendes, le diffamateur payant deux fois la somme du violeur et du séducteur, il] apparaît [que] celui qui prononce [un discours malveillant] avec sa bouche [est un transgresseur] plus grave que celui qui accomplit un acte. [Et ceci est corroboré], car nous avons constaté que la sentence imposée à nos ancêtres dans le désert n'a été scellée qu'à cause des discours malveillants [diffusés par les espions], comme il est dit [à l'époque : « Tous ces hommes qui ont vu ma gloire et Mes miracles que j'ai accomplis en Égypte et dans le désert], pourtant ils m'ont éprouvé dix fois [et n'ont pas écouté ma voix » (Bamidbar 14,22)].