Découvrez et apprenez chaque semaine 5 faits sur la Paracha de la semaine que vous pouvez partager à votre table du Chabbath.

 

שְׁמֹ֣ר וְשָׁמַעְתָּ֗ אֵ֚ת כָּל־הַדְּבָרִ֣ים הָאֵ֔לֶּה אֲשֶׁ֥ר אָנֹכִ֖י מְצַוֶּ֑ךָּ לְמַעַן֩ יִיטַ֨ב לְךָ֜ וּלְבָנֶ֤יךָ אַחֲרֶ֙יךָ֙ עַד־עוֹלָ֔ם כִּ֤י תַעֲשֶׂה֙ הַטּ֣וֹב וְהַיָּשָׁ֔ר בְּעֵינֵ֖י ה' אֱ--לֹהֶֽיךָ׃ (ס) (12:28)

« Retiens et observe toutes ces instructions que Je te donne, afin d'être heureux, toi et tes descendants à jamais, en faisant ce qu'aime et approuve l'Éternel, ton Dieu. »

1. Combien de fois faut-il revoir son étude ?

De là, le Talmud apprend l’importance de revoir son étude de la Torah. On nous apprend qu’un homme ayant revu son étude 101 fois la connaît mieux que celui qui ne l’a revue que 100 fois. Le nombre 101 est important en raison du nom de l’ange Gabriel, responsable de la Torah et de la mémoire, et dont la valeur numérique est de 101. Ceci nous enseigne qu’un homme qui révise 101 fois est aidé par Gabriel à retenir ce qu’il a appris. La différence numérique entre Zakhor/souvenir (227) et Chokhéah/oubli (328) est de 101. Ceci nous enseigne que réviser 101 fois fait la différence entre se souvenir ou oublier l’objet de son étude. (‘Hagiga 9b, Méam Loèz)

 

לֹא־תַעֲשֶׂ֣ה כֵ֔ן ה' אֱ---לֹהֶ֑יךָ כִּי֩ כָּל־תּוֹעֲבַ֨ת ה' אֲשֶׁ֣ר שָׂנֵ֗א עָשׂוּ֙ לֵא--לֹ֣הֵיהֶ֔ם כִּ֣י גַ֤ם אֶת־בְּנֵיהֶם֙ וְאֶת־בְּנֹ֣תֵיהֶ֔ם יִשְׂרְפ֥וּ בָאֵ֖שׁ לֵֽא--לֹהֵיהֶֽם׃ (12:31)

« Non, n'agis point de la sorte envers l'Éternel, ton Dieu ! Car tout ce qu'abhorre l'Éternel, tout ce qu'Il réprouve, ils l'ont fait pour leurs dieux; car même leurs fils et leurs filles, ils les livrent au bûcher pour leurs dieux ! »

2. Qui d’autre les païens sacrifiaient-ils ?

  • Les païens sacrifiaient non seulement leurs fils et filles à leurs divinités, mais aussi leurs parents âgés (Sifri).

 

אַיָּ֥ל וּצְבִ֖י וְיַחְמ֑וּר וְאַקּ֥וֹ וְדִישֹׁ֖ן וּתְא֥וֹ וָזָֽמֶר׃ (14:5)

« Le cerf, le chevreuil, le daim, le bouquetin, l'antilope, l'aurochs, le zémer. »

3. Qu’est-ce qu’un « zémer » ?

  • Le zémer est une girafe. (Séfer Hachorachim du Radak)

 

וְכָל־בְּהֵמָ֞ה מַפְרֶ֣סֶת פַּרְסָ֗ה וְשֹׁסַ֤עַת שֶׁ֙סַע֙ שְׁתֵּ֣י פְרָס֔וֹת מַעֲלַ֥ת גֵּרָ֖ה בַּבְּהֵמָ֑ה אֹתָ֖הּ תֹּאכֵֽלוּ׃(14:6)

« Bref, tout quadrupède qui a le pied corné et divisé en deux ongles distincts, parmi les animaux ruminants, vous pouvez le manger. »

4. Qu’est-ce que les termes « parmi les animaux » nous enseignent ?

  • Des termes « parmi les animaux », le Talmud nous apprend qu’un embryon retrouvé dans un animal abattu, nommé « Ben Pékoua » ne doit pas être abattu rituellement dans le but d’être consommé. De plus, la graisse généralement interdite (‘Hélev) d’un Ben Pakoua est permise. Néanmoins, nos Sages ont décrété que même un Ben Pakoua doit être abattu rituellement s’il est vivant, pour que les gens ne pensent pas de manière erronée que les animaux peuvent être consommés sans être abattus rituellement. Même le sac amniotique est permis à la consommation si l’animal a été abattu de manière conforme (Ran, ‘Houlin 65, 77)

 

אֶת־זֶה֙ תֹּֽאכְל֔וּ מִכֹּ֖ל אֲשֶׁ֣ר בַּמָּ֑יִם כֹּ֧ל אֲשֶׁר־ל֛וֹ סְנַפִּ֥יר וְקַשְׂקֶ֖שֶׂת תֹּאכֵֽלוּ׃ (14:9)

« Voici ceux que vous mangerez, entre les animaux aquatiques : tout ce qui a des nageoires et des écailles, vous pouvez le manger. »

5. Un poisson spécial qui connaît le Chabbath ?

Un poisson, le « Chivouta » est connu pour sortir de l’eau sur la terre ferme chaque semaine au début du Chabbath, puis il retourne dans l’eau à l’issue du Chabbath (Chout Chem Michimon, Kidouchin 41a).