Yoël, un jeune homme issu d’une famille modeste habitant Jérusalem, a récemment eu la joie d’annoncer la bonne nouvelle à ses proches : il s’est fiancé avec l’élue de son cœur ! La jeune fille en question, élève brillante, provient elle aussi d’un milieu qui ne s’est jamais distingué par son abondance matérielle… Evidemment, grande est la joie de ses amis, de sa famille, et surtout de ses parents. Cependant, le bonheur de cette famille nombreuse qui lutte au quotidien sur le plan financier reste mitigé, eux qui ne peuvent s’empêcher de se poser une multitude de questions :
Comment faire face aux dépenses engendrées par le mariage de leur fils ainé ?
Comment faire face à des dépenses supplémentaires lorsqu’on a déjà à charge une famille de 9 enfants ?
Comment payer les innombrables frais d’un évènement familial lorsqu’aucun salaire n’a été perçu par les parents depuis près d’un an ?
Comment envisager d’inviter famille et proches lorsqu’on a soi-même littéralement rien à servir à ses propres enfants à leur retour de l’école ?
Comment vêtir, même très simplement, le ‘Hatan et le reste de la famille en vue de l’évènement lorsqu’on n’a pas de quoi les vêtir au quotidien ?
Comment aller régler les détails concernant la salle et le traiteur lorsqu’on n’a pas d’argent pour s’y déplacer en bus ?
De notre côté, nous ne pouvons nous aussi nous empêcher de nous poser certaines questions :
Peut-on laisser des jeunes mariés convoler dans la tristesse, car l’argent manque ?
Peut-on laisser la joie de ce couple ternie parce qu’ils n’auront pas eu les moyens minimaux pour organiser leur mariage ?
Peut-on permettre à un ‘Hatan de cheminer vers sa ‘Houppa vêtu de vêtements usés et délavés ?
Peut-on gâcher le bonheur des petites filles d’honneur qui n’auront pas la joie de porter des vêtements adaptés à l’évènement ?
Devrait-on laisser les invités se contenter d’un bar servant eau et jus de fruits, parce qu’on n’aura pas pu louer les services d’un traiteur ?
Peut-on laisser cette famille, nos frères, s’effondrer économiquement du fait du mariage de leur ainé ?
Chers membres du monde entier, il est de notre devoir à tous d’aider Yoël à se marier dans la dignité. Il s’agit pour nous non seulement d’un devoir, mais aussi et surtout d’un mérite qui nous est offert. La Mitsva de Hakhnassat Kala (soutenir financièrement ceux qui n’ont pas de quoi se marier) compte en effet parmi les plus grandes Mitsvot qu’il soit donné au Juif d’accomplir. Elle lui assure des bénédictions sans fin dans tous les domaines de sa vie : subsistance, santé, couple, éducation, etc.
Quel bonheur sera le nôtre en contemplant le visage radieux du jeune fiancé au jour de sa ‘Houppa, entouré de sa famille et de ses amis, vêtu dignement et offrant à ses invités une réception digne de ce nom ! Quelle satisfaction ressentirons-nous de savoir que nous serons venus en aide à l’un de nos frères plongé dans la plus grande détresse économique !
