Ce dimanche 11 décembre après-midi, c’est une rencontre particulière qui s’est déroulée au domicile du Grand Maître en Torah de notre Génération, Rav ‘Ovadia Yossef, et qui a réuni le vice premier ministre et ministre de l’intérieur, M. Elie Yichaï et l’ambassadeur de France en Israël, M. Christophe Bigot.
A l’origine de cette réunion exceptionnelle, la demande exprimée par le président français, Nicolas Sarkozy, d’inclure parmi la deuxième série de prisonniers palestiniens à libérer en échange du soldat Shalit, le terroriste Sala’h ‘Hamouri, détenteur de la nationalité française.
Ce dernier purge en Israël une peine de 7 ans après avoir été arrêté en 2005 par les services secrets intérieurs pour avoir tenté de d’organiser le meurtre du Rav ’Ovadia Yossef !
La France a dans un premier temps réclamé cette libération en arguant des efforts entrepris par sa diplomatie pour faire libérer un autre français, Guilad Shalit. Devant le refus du premier ministre Netanyahou, il a apparemment été décidé de s’adresser à un des plus grands artisans des négociations en faveur de la paix, en la personne du Rav lui-même.
Celui-ci a donc accepté de répondre positivement au moyen d’une lettre adressée au président français. Il écrit entre autres :
« …vu mon estime particulière pour le président et les excellents et chaleureux liens qu’il entretient avec le peuple israélien et la communauté juive française, je réponds positivement à sa demande. »
« …je bénis le Président d’une réussite dans tous les domaines et longévité »
Bien sûr, la décision de libération n’est pas du ressort du Rav ‘Ovadia mais du chef du gouvernement Benyamin Netanyahou. Cependant, tout porte à croire que le fait que le Rav soit Mo’hel ’Al Kévodo Léma’an HaChalom (passe outre le respect qui lui est dû afin d’encourager la paix) poussera le premier ministre à son tour à accéder à la demande de la France.