Mon cœur saigne devant certaines situations en Israël. Il est impensable de rester inactif alors que tant de familles basculent faute de conseils adaptés à leurs besoins spirituels. Il faut agir pour éviter ces tragédies dont je vais vous parler. Mais commençons d'abord par des paroles positives.

La semaine dernière, je me suis rendu dans des écoles de la ville de Hadera, qui font l’effort d’accueillir et d’intégrer des Français récemment arrivés en Israël, leur enseignant l’hébreu à leurs frais, en étant patients avec eux à tous niveaux etc.
Hadera est une ville accueillante, avec des habitants chaleureux et peu de délinquance.

Quel plaisir de voir des petits marseillais, parisiens, et autres francophones épanouis, grâce aux efforts de ces structures israéliennes gérées par de vrais Tsadikim pour les intégrer dans leur nouvelle société et culture.

Quel plaisir au passage de découvrir de nombreux enfants français portant une Kippa… Torah-Box !

Mais malheureusement, combien de familles française s’installent en Israël plaçant leurs enfants dans des écoles inadaptées (le mot est faible) et voilà qu'en quelques semaines seulement parfois, les enfants (tellement respectueux de la Torah et des Rabbanim en arrivant) rejettent totalement la Torah… mais à la "façon israélienne" piercing, drogue, langage très vulgaire, smartphone dès le CE2, etc. et très jeunes ! Mais le plus grave, c'est la perte de nos valeurs de respect de la Torah et des Rabbanim. En quelques semaines, parfois, ces enfants touchent le fond et provoquent une vraie crise familiale.

Il existe de nombreuses structures scolaires adaptées qui peuvent aider les familles venant de France à passer un cap spirituel. Mais encore faut-il les connaître... Encore faut-il que les responsables de leur choix d’Alyah les préviennent et S'ADAPTENT aux exigences spirituelles de la famille qui monte en Israël…!

Pour cela d’ailleurs, contactez le Rav Shmouel Botbol, qui fait un travail remarquable pour l’intégration des Français (dans le cadre de l'association Ner Yaalé) afin que non seulement ils s’intègrent en Israël, mais qu'en plus ils évoluent et non pas régressent et se fracassent : +972 53-429-0942. Sachez que, même si l’année scolaire a déjà commencé, il peut encore vous proposer des solutions adaptées.

Je veux vous raconter une simple histoire qui m’est arrivée il y a peu :

Alors que je me rends dans une synagogue pour prier, un homme m'aborde, me remercie chaleureusement, car il est revenu à la pratique de la Torah grâce à Torah-Box. Il m'explique qu'il est arrivé en Israël il y a un mois et demi seulement. Voici le profil de sa famille : lorsqu'ils vivaient à Paris, ses enfants fréquentaient une école juive religieuse Loubavitch. Le père étudie la Torah deux heures chaque matin, et la mère se couvre la tête. Mais à peine trois semaines après leur arrivée en Israël et l’inscription des enfants à l’école, leur fille, en classe de CE2, s’achète un smartphone seule et se prend en selfie de manière très, voire trop coquette pour être poli. Elle est tout le temps dehors et, du jour au lendemain, elle abandonne la jupe traditionnelle pour le pantalon… Tout cela en seulement 3 semaines ! Quant à leur fils de 14 ans, il commence déjà à parler de "boîte de nuit", alors que ce concept lui était totalement étranger trois mois auparavant !

Je lui demande dans quel type d’école sont inscrits ses enfants. Quand il me donne le nom, je deviens rouge. Comment peut-on conseiller à une famille religieuse, désireuse de progresser en Torah, d’inscrire ses enfants dans des écoles du réseau "Mamla'hti Dati" (écoles publiques d’État dites « religieuses ») dont les classes sont parfois mixtes et dont les valeurs ne sont plus les siennes depuis longtemps ?

Il m'explique qu’au moment de s'inscrire à l'Agence juive pour leur Alyah, ils ont reçu un appel d'un groupe qui les a convaincus de faire leur Alyah avec eux, leur promettant que leurs enfants seraient scolarisés dans une école "Dati" (Le terme est séduisant, tout comme les écoles dites "Torani", mais assurez-vous de bien comprendre de quel type d'établissement il s'agit.). On leur a également proposé des services très alléchants, comme l’apprentissage intensif de l’hébreu et une prise en charge des enfants jusqu’à 17 heures, alors que la plupart des écoles en Israël terminent à 13 heures. Avec toutes ces promesses, l’offre d'Alyah est devenue très attractive, et ils ont décidé de la suivre.

(Attention ! Aucun système et aucune école ne peuvent être parfaits à tous points de vue. Néanmoins, le système éducatif laïc en Israël est à mille lieues du système éducatif laïc en France. Si le terme laïc en France est plutôt assimilé à une forme de neutralité vis à vis de la pratique religieuse, en Israël c'est très différent. Trop souvent les "laïcs" sont anti-religieux, éprouvent une aversion pour tout ce qui relève de la tradition juive. Un enfant scolarisé dans une structure éducative laïque deviendra finira très vite par renier toute son identité juive, malheureusement.)
Pour la petite histoire, j’ai orienté cette famille vers le Rav Shmouel Botbol, qui leur a rapidement trouvé des écoles plus adaptées. C’est gratuit et c’est sa mission de vie ! Ils ont changé de direction, et tout est rentré dans l’ordre. Le calme est revenu dans la famille.

Des histoires comme celle-ci, j’en entends toutes les semaines depuis 15 ans, et parfois bien plus graves : des familles pieuses dont les enfants, voire petits-enfants, ont totalement rejeté leur héritage spirituel à cause de mauvais choix de quartier ou d’écoles lors de leur installation en Israël. Sur le terrain, c’est un désastre : les parents ne sont pas préparés à voir leurs enfants dévier à ce point, ce qui conduit à des disputes, et parfois même à des divorces. Il est d’ailleurs bien connu que les Français divorcent trois à cinq fois plus que les Israéliens, en terre sainte.

Pourquoi cela arrive-t-il particulièrement aux Français, selon moi ?

1- Une méconnaissance totale du monde et du système scolaire israélien.

2- Un "sionisme" naïf qui les rend aveugles aux dangers du pays.

3- Ces familles sont souvent prises en charge par des personnes dont la devise est : "Mieux vaut vivre en Israël comme un athée que d’être un bon Juif religieux en France."

Tant qu’il n’y aura pas d’institution religieuse sérieuse pour encadrer les familles faisant leur Alyah, elles seront dirigées par des gens qui les égareront parfois. Si quelqu'un souhaite s'investir dans ce projet, Torah-Box se fera un plaisir de le soutenir. Cette naïveté avait déjà fait des ravages parmi les Marocains à la naissance de l’État d’Israël, et même chez les Yéménites.

À savoir et faire savoir !

Voici 2 vidéos essentielles avant de faire votre Alyah :
- Regard personnel : https://torahbox.com/HFCF
- Documentaire : https://torahbox.com/8E7M

Pour l'orientation scolaire de vos enfants en Israël : https://neryaale.com/a-propos-de-neryaale 

P.S : Si la description de la ville de Hadera vous a donné envie d'y vivre, contactez Michael Taieb qui saura vous proposer un bel appartement à acheter, les prix sont encore accessibles dans cette ville : +972.50.99.59.005 / +33.1.77.47.90.33