La bourse de Shanghai s’est effondrée mardi et mercredi 25 et 26 Août, entraînant dans la foulée toutes les places financières, et en particulier Wall Street et Paris. En l’espace de quelques heures, des centaines de milliards de dollars se sont envolés suite à la chute des cours.
Les analystes ont tenté d’apporter des explications à ce mini crack. Certains attribuent la chute brutale à la fatalité, arguant que tous les 7 ans, une crise financière est inévitable. D’autres expliquent la tempête boursière par la conjoncture actuelle en Chine. En cause, le ralentissement de la croissance et la bulle spéculative qui a touché l’empire du milieu.
Des milliers d’investisseurs, voyant que les actions étaient en hausse, se sont précipités ces derniers mois pour investir en bourse, provoquant le doublement de l’indice de la place financière de Shanghai. Cette tendance haussière s’est brusquement retournée le 25 Août, et ce sont toutes les bourses, inquiètent de la situation en Chine, qui ont lourdement chutés.
Les jours qui ont suivi ont vu un rebond des principales places financières et finalement, la plupart des bourses ont terminé la semaine en hausse.
Depuis ce mini crack, il y a beaucoup de volatilité sur l’ensemble des places financières, ce qui n’était pas le cas entre 2011 et le début de l’année 2015 lorsque les marchés étaient dans une tendance régulièrement haussière. Avec cette volatilité très forte, les risques de hausses et de baisses importantes sont très élevés.
La tempête qui a touché les places financières à la fin du mois d’Août et qui s’est poursuivie depuis n’est sans doute pas terminée. L’avenir est incertain, et il sera probablement ponctué de nouvelles tensions sur les marchés actions.
D'où vient la réussite financière ?
Pendant ces périodes de très grande volatilité, des fortunes peuvent se faire et se défaire très rapidement.
Nous, les juifs, savons que notre Parnassa (subsistance) provient uniquement d’Hachem. De notre côté, nous devons faire ce que l’on appelle une Hichtadlout (efforts personnels) pour cacher Son intervention. La Hichtadlout dépend de notre degré de Emouna : plus nous croyons que c’est Hachem qui nous procure notre Parnassa, moins la Hichtadlout se doit d’être importante.
Par le passé, certains Sages avaient pour habitude d’acheter un simple billet de loterie et gagnaient systématiquement, ce qui leur permettait d’assurer leur subsistance. Ayant une Emouna hors du commun, ils avaient la certitude qu’un acte aussi minime que l’achat d’un billet de loterie constituait une Hichtadlout suffisante pour recevoir leur Parnassa durant toute une année. Si ces individus d’exceptions vivaient de nos jours, ils auraient peut-être investi en bourse.
Pour nous tous qui n’avons pas une telle Emouna, notre Hichtadlout demande bien plus d’efforts. La plupart d’entre nous doivent travailler pour subvenir aux besoins de nos familles.
Les conseils de la Torah
Afin de se donner toutes les chances de réussir dans nos entreprises et en particulier dans nos investissements, surtout en cette période d’incertitude économique, nous devons agir selon les prescriptions de la Torah :
1. Ne jamais omettre de prélever le Maasser sur ses gains, cela correspond à 10% de nos revenus nets que nous sommes tenus de reverser pour aider les pauvres, soutenir l’étude de la Torah et accomplir des actes de ‘Hessed (bonté).
2. Se comporter honnêtement dans les affaires.
3. Payer ses employés et ses fournisseurs en temps et en heure lorsqu’on est patron.
4. Consacrer tout son temps de travail à la tâche que l’entreprise nous confie lorsqu’on est salarié.
5. Donner de la Tsédaka en plus du Maasser lorsqu’une personne nécessiteuse nous sollicite.
Autant de lois très importantes au regard de la Torah.
Nul doute qu’en se comportant selon les commandements de la Torah, nos chances de réussite se trouvent multipliées, car Hachem se trouve alors à nos côtés.