Une étude récemment publiée par le centre médical Emek, dans la ville d’Afoula en Israël, a souligné le rôle majeur joué par une vie religieuse et spirituelle dans la guérison du Covid-19.
Une étude qui va faire grand bruit dans le monde médical. Les chercheurs du centre médical Emek, à Afoula dans le nord d’Israël, ont publié récemment dans une revue scientifique les résultats d’une étude sur l’état de santé mentale des patients atteints du Covid-19. Ces résultats soulignent de façon évidente le rôle de la foi religieuse sur l’efficacité de la convalescence des patient, et suscitent déjà à ce titre l’intérêt des médecins et des thérapeutes du monde entier.
“Lors de la première vague du Coronavirus en 2020, la plupart de nos patients étaient religieux, et avaient contracté le virus lors des célébrations de Pourim”, a fait savoir le docteur Madar, directeur des services de médecine interne et de santé mentale du centre médical Emek. “Nous avons constaté que plus la fête de Pessa’h se rapprochait, plus nos patients juifs pratiquants s’inquiétaient de ne pas pouvoir faire le Séder et les autres Mitsvot de la fête. Or ne pas célébrer la fête était vécu par nos patients religieux comme un ‘décret trop difficile’. Ils étaient tellement préoccupés par cela que nous avons observé à quel point cela influençait leur état d’esprit et leur condition physique [...] Dans notre service, où notre approche combine un traitement du corps mais aussi de l’esprit, nous avons compris l’importance du problème en organisant un Séder de Pessa’h dans le service Coronavirus”.
Le Rav de l’hôpital, Rav Yossef Its’hak Segal, se souvient avec émotion d’un patient presque nonagénaire. “A 87 ans et atteint du Covid-19, il ne croyait pas tenir un Séder de plus. Pourtant, en voyant la table dressée du Séder dans l’hôpital, il s’est attablé une heure et demie avant le début du Séder, un grand sourire sur le visage pendant toute la soirée.”
L’ampleur de l’influence du soutien spirituel sur les maladies, en particulier le Covid-19, est inexplicable. Deux jours après le Séder, le patient se sentait beaucoup mieux, il a complètement excrété le virus et a pu très vite sortir de l’hôpital. Sa foi lui a donné un espoir immense.
Constat partagé par l’étude du docteur Madar. “Fournir aux patients des conditions pour pratiquer leur foi, afin qu’ils puissent célébrer des événements liés à la religion et à la tradition crée du bonheur et améliore considérablement le bien-être du patient”. Les réponses compilées dans l’étude sont “très émouvantes”, de l’aveu même du docteur Madar. “De nombreux patients nous ont indiqué, une fois que leur état de santé s’est amélioré, que l’atmosphère créée pour les ‘Haguim a constitué un tournant pour eux dans la lutte contre le virus. Et, de notre côté, nous avons vraiment constaté que cela améliore considérablement leur santé physique.”
D’où la publication de cette étude. ”Nous nous sommes sentis obligés de partager nos découvertes en rédigeant le premier article de cet acabit dans une revue scientifique. Il a suscité un grand intérêt dans le monde entier, et nous recevons encore aujourd’hui de nombreuses demandes relatives à cette étude”, conclut le docteur Madar.
“Quiconque a confiance en l’Eternel se trouve environné de sa grâce”, nous enseigne les Téhilim, les psaumes du roi David (Téhilim 32:10). Cette vérité est désormais confirmée sur le plan médical.