Kibboutz Kfar Aza 💔 Torah-Box Au Cœur De L'Horreur, Afin Que Le Monde Sache 💪
Kfar Aza est l’un des trois villages qui ont été le plus sévèrement touchés le 7 Octobre 2023.
Ce documentaire saisissant retrace l’horreur de cette journée. Tout en marchant dans ce qu’il reste des ruelles du village, nous découvrons les histoires silencieuses de ces familles qui ont été les victimes de ces monstres.
Kfar Aza est l’un des trois villages qui ont été le plus sévèrement touchés le 7 Octobre 2023.
Ce documentaire saisissant retrace l’horreur de cette journée. Tout en marchant dans ce qu’il reste des ruelles du village, nous découvrons les histoires silencieuses de ces familles qui ont été les victimes de ces monstres.
Au fil des images poignantes de ce documentaire, où nous voyons des ruines, des maisons détruites, brûlées, des murs criblés de balles, des intérieurs saccagés, nous ressentons le poids de la perte, les souvenirs brisés, la détresse inscrite dans chaque pierre, autant de cicatrices laissées par des vies arrachées.
Nous sommes accompagnés par Shlomi Eberchtarck, le commandant de toute la bande de Gaza, qui retrace avec nous, ce qu’il sait, mais aussi ce qu’il devine, au vu des scènes qui se dessinent sous nos yeux. Il s’arrête devant une maison qui porte l’écriteau « Idan ». C’est la maison de Roï, photographe de Ynet, sa femme et leurs 3 enfants. « Au tout début de l’attaque, Roï prend les premières photos de la guerre, il envoie ces photos à la rédaction de Ynet. » Il ne tarde pas à comprendre que la situation est sérieuse et inquiétante, il rentre donc rapidement chez lui pour se mettre lui-même et sa famille en sécurité. Comme la plupart des familles ce jour-là, il ne sait pas où sa vie sera le moins en danger. Il décide donc, dans un ultime espoir de cacher ses deux grands enfants dans une armoire, et de sortir avec sa femme et sa petite dernière, Avigaïl, âgée de 3 ans : « Il a dû penser qu’en voyant la petite fille, les terroristes auraient ainsi pitié d’eux et les épargneraient. » Malheureusement, nous le savons aujourd’hui, ces monstres n’ont eu pitié de rien ni de personne. Ils assassinent Roï et son épouse sous les yeux de leur petite fille, qui, du haut de ses 3 ans, court vers la maison voisine pour sauver sa vie. « Avihaïl la prend et la met en sécurité, avec ses trois enfants et son épouse, et court vers la brigade d’intervention pour amener une arme. Lorsqu’il revient, les terroristes les kidnappent pour les emmener à Gaza où ils seront gardés en otage. » Les deux enfants que Roï avait cachés dans l’armoire, sont restés là-bas pendant 14 heures jusqu’à ce que les secours de Tsahal les sauvent.
C’est l’histoire de la famille Idan, une histoire qu’on a du mal à entendre et à supporter, une histoire parmi tant d’autres malheureusement.
Au milieu de ce chaos, les bénévoles de Zaka se consacrent à leur mission de vie déchirante et pourtant si noble, redonner la dignité à nos défunts. Simha Grinman, responsable Zaka dans la bande de Gaza, témoigne : « Je suis ici depuis Sim’hat Torah, nous récupérons chaque goutte de sang, chaque os et chaque tissu, afin que les personnes défuntes puissent bénéficier d’un repos éternel. » Autant d’humanité et de sainteté dans un lieu marqué par la mort et la violence… le contraste est bouleversant.
Il a toujours été dit du peuple juif, qu’il savait renaître de ses cendres. Aujourd’hui, plus que jamais, cette image prend tout son sens. Au milieu de ce chaos, de ces ruines, nous sommes témoins de la reconstruction de notre peuple. Non seulement nous nous relevons, mais nous nous renforçons, nous devenons meilleurs. Nous séchons nos larmes et nous avons l’espoir de meilleurs jours à venir.
Cette réalité a été symbolisée par la prise de parole du Rav Mordekhaï Bitton au milieu de ce village pillé et saccagé, dont il ne reste que poussière et souvenirs : « Le peuple juif a vécu des tentatives d’extermination répétées et toux ceux qui se lèvent contre nous sont des éternels futurs perdants. Mais qu’est-ce qu’on doit tirer, nous, de tout ça ? On va se relever sur le plan spirituel et sur le plan physique. D’abord, on va être plus unis. On va arrêter avec cette fable selon laquelle parce qu’on emprunte des chemins de vie différents, on n’est pas frères, on va rétablir cette fraternité entre nous. Deuxième chose, on va réfléchir, on parle à Hachem dans la Téfila et Lui nous parle à travers l’épreuve. On va se renforcer spirituellement. Troisième chose, la destruction du ‘Hamas ne nous suffit pas, ce n’est qu’un symptôme des forces du mal, on doit demander la délivrance définitive. »
Qu’Hachem nous donne la force de reconstruire et de forger un avenir malgré l’horreur de cette tragédie qui a marqué au fer rouge nos esprits et notre histoire. Le peuple juif est éternel !