Un mariage juif a été célébré en son temps mardi 11 mai, malgré plus de 200 roquettes qui se sont abattues alors sur le pays.
Faire tout son possible pour ne pas repousser un mariage. Ce sont dans les conditions extrêmes que connaît Israël actuellement que ce jeune couple a tenu coûte que coûte à accomplir cette sainte Mitsva « Bizmano », en son temps. Mardi 11 mai devait être le plus beau jour de leur vie et l’a été. Ils avaient tout prévu : ‘Houppa en plein air, traiteur, invités nombreux et orchestre oriental, tout le faste du mariage était réservé jusqu’à ce que la situation soudaine perturbe tous leurs plans. Les mouvements terroristes palestiniens ont lancé une attaque de grande ampleur visant en priorité les populations civiles vivant en Israël, femmes, hommes et enfants.
Nos futurs mariés d’Ashkélon, ville lourdement pilonnée par les bombes assassines, s’interrogent : doivent-ils reporter le mariage ? Non, pas question de repousser cette Mitsva. Et, à la surprise générale, ils décident de se marier… dans un Miklat d’immeuble, un abri anti-missiles !
La ‘Houpa s’est adaptée, mais a pu se tenir conformément à leur vœu le plus cher : se marier, sans que les agendas terroristes ne se mêlent à leur Sim’ha. Quand les terroristes gazaouis sèment la mort, nous cultivons l'amour et la vie.
Une grande réussite, d’où nous apprenons la Dvékout, l’attachement aux Mitsvot du peuple juif, et l’esprit de Méssirout Néfech, de don de soi, pour elles. On ne se marie pas pour le traiteur, pour le faste de la réception, pour des centaines d’invités (qu’on ne connaît pas toujours d’ailleurs) ou pour un orchestre. On se marie pour fonder une famille et pour accomplir la volonté d’Hachem. Plus facile à dire qu’à faire, mais on ne peut être qu’admiratif devant cette initiative exemplaire réalisée dans des conditions d'adversité extrêmes.