Le célèbre médecin nutritionniste Pierre Dukan, après avoir fait maigrir des millions de personnes dans le monde grâce à sa célèbre méthode hyperprotéinée (près de 4 millions de Français ont acheté son livre), a proposé une série de mesures incitant à la maîtrise du poids. Dans une lettre ouverte adressée au « futur président de la république » (éditions 'Le Cherche-midi'), il soumet l’idée d’attribuer des points aux bacheliers qui aurait gardé un indice de masse corporel compris entre 18 et 25 entre la seconde et la terminale.
L’obésité est devenue un sujet inquiétant pour les chefs d’état des pays développés. Selon Dukan, la nutrition n’a pas évolué en France depuis les années 1950, mais dans le même temps, l’obésité a doublé ! Certains se sont élevés contre cette proposition qui semble se mêler de ce qui, à priori, n’a rien à voir avec le baccalauréat, à savoir, un contrôle de connaissances.
A moins qu’on considère que l’individu ne doive pas être évalué et classé par la société uniquement par son niveau d’études théoriques (bac+1, bac+2, etc..) mais aussi par sa capacité à prendre en charge l’ensemble des éléments lui assurant une efficacité maximale, et donc la maitrise de ses pulsions... un défi de tous les instants dans la vie d'un véritable Juif pratiquant !
Dans ses ouvrages sur la santé, un autre médecin célèbre, Rabbénou HaRambam (notre maître ‘Maïmonide’) a ainsi conseillé, dans une optique typiquement juive basée sur la Chemirat Hagouf (santé du corps), de surveiller de près la quantité et la qualité des aliments qui composent les repas quotidiens. Surtout, il écrit que l’excès d’aliments est pire que l’ingestion d’aliments vraiment nuisibles. Il insiste sur le caractère indispensable d’être en bonne santé pour être un bon ‘Eved Hachem (serviteur d’Hachem).