- On commence par la Bdikat ‘Hamets, moment très important et très propice aux Téfilot (il va y en avoir pas mal pendant Pessa’h, donc il y a toujours le temps de se rattraper et de demander ce qu'on aura oublié).
On devra cacher dix morceaux de pain qui représentent la totalité du bien (10 commandements) comme la totalité du mal (10 plaies d'Egypte), dans chacune des chambres dans laquelle on rentre pendant la Bdikat ‘Hamets, prier pour la personne à qui elle appartient afin que toutes les choses qui lui pourrissent la vie, qui l'empêchent d'avancer (etc.) disparaissent, et demander que ça se transforme en bien.
C'est une grand Mitsva de chercher à l'aide de la bougie dans chaque recoin de la maison du ‘Hamets potentiel (le Rav Mordékhaï Eliahou zatsal restait quatre heures à faire la Bdikat ‘Hamets chez lui).
- Le lendemain matin, au moment de brûler le ‘Hamets, mettre chacun des morceaux dans un sac diffèrent, et dans chaque sac écrire un papier (donc un papier par morceau de ‘Hamets) où l'on demande d'annuler et de faire disparaitre de notre esprit, comme si elle n’avait jamais existé, une chose qui rend amère notre vie.
Dans la Brakha qu'on fait, on demande à Hachem de brûler le ‘Hamets comme s’il n'avait jamais existé, donc on demande en même temps que tous les coups et les épreuves qu’on a eus, qui nous ont laissé des marques et qui jusqu’à aujourd’hui nous perturbent, soient comme s’ils n'avaient jamais eu lieu et que tout sentiment négatif brûle au feu.
Demander que toutes les choses amères ou les situations difficiles soient "brûlées" et se transforment en l'inverse, si D.ieu veut.
Grande Ségoula pour la Parnassa d'acheter à Pessa’h des beaux ustensiles pour la table du Séder, Hachem nous promet de nous rendre ces "dépenses" supplémentaires en remplissant chacun de ces nouveaux ustensiles avec une grande Parnassa.
Il faut dresser la table du Séder le matin dès que possible pour montrer à Hakadoch Baroukh Hou qu'on est prêts et qu’on a hâte d’être des êtres libres.
Préparer le plateau du Séder à ce moment-là, car il y a les 7 portes des Cieux qui sont ouvertes, donc c'est encore un grand moment de prière. Petit plus : au moment où l'on met le Maror, demander a Hachem d’enlever toute l'amertume qu'on a pu avoir ou qu'on a encore dans notre vie. Pour l'œuf, désolée j'ai oublié :)
- Pour le ‘Harosset, on demande à Hachem que même s’Il doit de temps en temps nous envoyer des moments un peu amers, qu'Il nous les enveloppe toujours de douceur. On demande qu'Hachem nous envoie la Yéchou’a (délivrance) et vienne nous délivrer définitivement.
- Karpass : demander à Hachem de protéger notre bouche de dire du Lachone Hara’, et prier pour la paix entre frères et sœurs qui se haïssent ou se disputent dans une maison.
- Quand on prend sa douche avant la fête, penser que c’est comme si l'on prenait notre première douche en tant que personne libre qui vient de sortir d'esclavage (comme par exemple Guilat Shalit qui a pris une douche après 5 ans d’emprisonnement, le bonheur qu’il a pu ressentir).
Il faut mettre un très beau verre pour Eliahou Hanavi qui viendra nous délivrer Bé’ézrat Hachem vendredi soir prochain.
Les parents doivent être apprêtés (bien habillés, coiffés etc.) pour le soir du Séder, car c’est de cette façon que leurs enfants les verront et les respecteront tout au long de l'année.
- Au moment du Séder, on commence avec le Kiddouch. Toutes les âmes des défunts des familles se joignent à eux au moment du Kiddouch, c'est un moment plein de Kédoucha (sainteté).
Le chiffre 4 est très important dans la Haggada et il revient plusieurs fois, les 4 verres et le chiffre 4 représente les 4 Imaot (matriarches) qui vont nous accompagner et ne pas nous lâcher pendant tout le Séder. Le premier verre c’est Sarah Iménou qui nous apporte la force, le deuxième, Rivka, le troisième, Ra'hel, et le quatrième, Léa.
Tandis que le chiffre 3 représenté par les Matsot (3 Matsot) correspond aux 3 patriarches, Avraham Avinou, Its’hak et Ya’acov.
- Le moment où l’on mange la Matsa est un moment très important où l'on ne doit pas parler, s'imaginer devant le trône céleste et demander ce que l'on veut, car à ce moment-là, on s'élève et l'on permet aux eaux du bas (qui contiennent la Matsa) de retrouver les eaux du haut, c'est un moment de grande Sim’ha (joie) et très propice à la Téfila.
S'accouder du côté gauche est très important, car c'est le signe que l'on sait se reposer et que l'on sait aussi se reposer sur Hakadoch Baroukh Hou, que l'on est prêt à recevoir le Machia’h, et qu'on saura apprécier cet état de Ménou’hat Hanéfech (repos de l'âme) et de repos physique (car les femmes en général ne savent pas se reposer, donc on veut montrer à Hachem que l'on est prête à le faire).
Trois mots sont obligatoires à dire, et celui ou celle qui ne les aura pas dits ne sortira pas quitte du Séder : Pessa’h, Matsa, Maror.
Le mot Maror signifie amertume donc c'est l’état dans lequel on est pendant l'esclavage. Matsa qui est au milieu, est un état de précipitation, d'agitation, mais on est en mouvement, car, à ce moment-là, le pain n'a pas monté car ils étaient pressés, ce qui nous a permis d'arriver à "Pessa’h" qui représente la libération.
Par cela, on comprend que dans une épreuve ou à chaque moment d'une vie, c'est réparti en trois étapes, la première c’est l’amertume, la difficulté, la tristesse. Ensuite, c’est l'agitation ; on sent qu’on est en train de faire des changements qui vont nous faire arriver à la Guéoula, mais on n’y arrive pas encore, on doute, on se bat (etc.) pour arriver à la troisième étape, qui est l’étape ultime, celle de la libération, de la Yéchou’a.
- Korekh, le sandwich : moment très important également où l’on n’a pas le droit de parler, on doit comprendre par là que même s’il y a de l'amertume dans notre vie (Maror), Hachem nous l'entoure toujours de Tov et de Motek et qu’on ne comprendra que plus tard que même si, à ce moment-là on pensait que c’était du mal, ça faisait en fait partie de tout ce Tov qui l’entoure (la Matsa).
- Au moment du Hallel, quand on prononce la phrase "Chéfo’h ‘Hamatékha", on a l’habitude d'ouvrir la porte et à ce moment-là il faut demander tout ce qu'on veut, même si c’est des choses qu’on ne mérite pas c’est un moment où on peut "voler" toutes les Brakhot, même celles qui ne nous étaient pas destinées.
- Les chansons qui ont tendance à être bâclées à la fin du Séder sont très très importantes, il ne surtout pas les zapper.
Bon, on arrive au moment le plus crucial : 00:41 ‘Hatsot Halayla, le plafond se perce et il n'existe plus de plafond ou limites entre nous et Hakadoch Baroukh. C’est le moment où les Cieux sont ouverts (c’était le moment de la Makat Békhorot où Hachem est descendu Lui-même en Egypte et par cela, a créé un récipient qui a fait naître pour la première fois le ‘Am Israël en tant que peuple).
- A ce moment, nos prières auront un grand impact car notre bouche sera complètement purifiée car on aura mangé de la Matsa, bu les 4 coupes de vin et raconté la Haggada. Ce sont les 3 choses que nous pouvons faire avec la bouche : manger, parler et boire. Par le fait de l’utiliser dans la sainteté, on a réparé ces trois façons de s’en servir. Si on l'avait mal utilisée toute l'année, notre bouche sera complètement pure à la fin du Séder et nos Téfilot monteront sans encombres devant le Kissé Hakavod et Hachem nous les exaucera toutes, Amen !!
Qu'on ait le mérite cette année de recevoir la venue du Machia’h pendant le Séder, d'être délivrés définitivement dans la Sim’ha, que toutes nos Téfilot soient exaucées dans le bon pour tout le ‘Am Israël, qu'Hakadoch Baroukh Hou exauce même les Téfilot auxquelles on n’aura pas pensé.
Il faut souhaiter que l'on puisse former un peuple d'Israël uni, qui s'aime et se respecte, ça amènera encore plus vite la Guéoula et la reconstruction du Troisième et dernier Beth Hamikdach, Békarov Mamach, Amen !!