J'ai reçu récemment une citation sur WhatsApp, qui disait ceci :
"Il n'y a pas d'enfants difficiles. Ce qui est difficile c'est d'être un enfant dans un monde plein de gens fatigués, toujours occupés, pressés et sans patience...".
J'ai observé les commentaires des mamans. Certaines se sont senties coupables et ça leur a cassé le moral... Et d'autres se sont dit : c'est tellement vrai ! Comment rectifier le tir ?
La culpabilité ne peut-être positive que si elle est constructive, qu'elle incite à une remise en cause et génére des changements dans notre vie ! Et c'est ce que la Torah nous demande finalement. Nous remettre en cause sans cesse, pour s'améliorer, se parfaire, grandir et avancer !
Alors halte aux pensées coupables négatives et passons plutôt à l'action. Notre vie est une grande route avec des milliers de bifurcations possibles, et notre mission sur terre c'est de faire des choix, les bons choix ! A chaque grande étape de notre vie certes, mais aussi dans les détails du quotidien.
Alors comment faire les bons choix ? Il suffit de s'habituer, dans chaque chose, à toujours peser le pour et le contre. Car il arrive parfois que nous fassions des choix spontanés ou pensant que l'on n'a pas d'autre choix. Mais bien souvent notre marge de manœuvre est plus importante qu'on ne le pense !
Je vous donne un exemple vécu qui m'avait vraiment fait changer toute ma façon de penser... J'ai travaillé de longues années dans une grande entreprise. Et un jour où l'école de ma fille avait invité les mamans (qui seraient disponibles) à venir partager une activité avec leur fille, j'avais prévenue la mienne le matin que je n'étais pas certaine de pouvoir me libérer. Arrive l'horaire en question et j'informe ma collègue que je n'irai pas à l'école car je devais rendre un rapport et que j'étais déjà en retard. Tant pis, c'est la vie ! Ma collègue me dit alors : "Tu sais, si tu ne rends le rapport que demain, la directrice certes ne sera pas forcément ravie mais elle l'aura quand même son rapport, et dans 3 jours elle aura oublié ce retard. Mais si tu vas à cette activité avec ta fille, c'est toute sa vie qu'elle s'en souviendra !". Cela m'avait littéralement bouleversée, elle avait tellement raison ! Ni une, ni deux, je suis immédiatement partie à l'école. Et résultat des courses... ma directrice avait complètement oublié ce rapport à rendre ! Et elle ne s'est même pas rendue compte du retard...
Évidemment dans certains cas on n'a pas toujours le choix. Mais si chacune réfléchit à des moments, même très courts, où l'on prendra quelques minutes de notre temps mais qui apporteront énormément à notre enfant... alors cette décision aura un impact immense et sur du long terme !
C'est à la portée de nous toutes ! Et en particulier pendant les 3 moments cruciaux émotionnellement pour l'enfant qui sont : le départ à l'école, le retour de l'école et le coucher.
Alors pensons-y... et le visage heureux de notre enfant nous montrera que nous avons fait le bon choix !
Bon courage à toutes !
Caroline L.
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