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Education des enfants

[Vidéo] Rav Zamir Cohen : "Parents peu religieux, enfant en école juive ?"

Mis en ligne le Jeudi 18 Août 2016

Question posée au Rav Zamir Cohen : "Nous avançons doucement mais surement dans la pratique des Mitsvot. Bien que nous ne respectons pas toutes les lois, dans quel système scolaire faire entrer nos enfants ? Cela ne va-t-il pas troubler l'enfant d'être dans une structure de Torah à 100% alors que nous ne sommes pas au niveau nous-même ?" Réponse du Rav en vidéo, traduit pour vous par l'équipe Torah-Box :

Retranscription de la réponse du Rav Cohen :

Tout d'abord, soyez bénis pour vos progrès et la réussite au sein de la famille, puissiez-vous continuer à progresser et réussir, avec l'aide de D.

Je suis content que vous ayez soulevé la question car c'est une question qui perturbe beaucoup de gens. Tout d'abord, non seulement ne pas avoir peur d'inscrire l'enfant dans une structure nationale religieuse mais ne pas avoir peur non plus de l'inscrire dans une structure toranique, qui est un niveau plus élevé que le national religieux et j'aurais conseillé une structure toranique et non nationaliste-religieuse (Mamla'hti-Dati). Car le nationaliste-religieux d'aujourd'hui n'est pas le nationaliste-religieux d'il y a vingt ans, aujourd'hui la situation n'est pas du tout simple là-bas. Pourvu que dans le torani, on puisse mériter d'avoir de la satisfaction des enfants avec toutes les épreuves auxquels ils sont aujourd'hui confrontés dans la rue. Alors au moins dans le torani, il faut envoyer l'enfant dans le torani. Maintenant, en ce qui concerne le fait que l'enfant voit une contradiction entre la maison et ce qu'il apprend là-bas, faut-il avoir peur de cela ?

La réponse est qu'il ne faut pas avoir peur car les écoles toraniques, tout d'abord le personnel même est formé pour savoir comment guider les enfants, ils savent que les enfants viennent de maisons où ils ne gardent pas exactement toutes les mitsvot, certains ne gardent pas encore le chabbat et il y a la télévision mais le personnel éducatif est formé.

Je vais vous raconter : j'étais à un séminaire d'Arakhim, séminaire pour les familles à Tibériade. Un couple était venu là-bas pour y recevoir plus d'outils et le mari m'a dit que sa femme s'était renforcée [dans la pratique religieuse] et lui pas du tout, et elle voulait beaucoup que l'enfant entre au CP dans une école toranique. Il fut d'accord et envoya l'enfant dans une structure toranique. Après une demi-année passée au CP, l'enfant demande à son père : "Papa, pourquoi ne portes-tu pas de kippa?" alors il lui a dit : "Demande à ta maîtresse." Il voulait savoir ce qu'ils allaient répondre. Il a dit que c'était pour lui un test s'il allait laisser là-bas l'enfant ou le changer. L'enfant est allé chez la maîtresse et lui a demandé : "Pourquoi papa n'a pas de kippa ?" Et la maîtresse lui a répondu : "Papa fait sa vie tel qu'il comprend les choses et s'il veut aller sans kippa, il va sans kippa. Certains portent une kippa, d'autres n'en portent pas. Toi, tu portes la kippa, tu étudies ici, etc."

Lorsque le papa a entendu cela, il s'est tellement réjoui que l'on éduque l'enfant à accepter les parents tels qu'ils sont et lui-même tel qu'il est.

Et il faut comprendre qu'il est impossible de juger les enfants d'après notre perception. L'enfant a sa propre perception, c'est comme… Un enfant est venu une fois chez son père et lui a dit : "Papa, je manifeste, je ne vais pas à l'école tant que tu n'y vas pas aussi. Pourquoi ne viens-tu pas avec moi au CP ? Pourquoi toi tu as le droit de ne pas aller étudier et moi pas ?" Un enfant comprend : Je suis un enfant, ça c'est papa, chacun a… De même, l'enfant possède également des outils pour comprendre qu'il y a comme ci et comme ça. Ca, c'est en ce qui concerne le sujet d'avoir peur ou de ne pas avoir peur. En plus de cela, comme vous êtes déjà grâce à D. en train de progresser et vous renforcer, prenez l'éducation des enfants comme accélérateur pour vous pour activer des démarches. C'est-à-dire, quelque chose que tu dis supposons : "Moi, dans un an, je garderai le chabbat, alors, avancez ça de plusieurs mois en l'honneur de l'enfant. Au contraire, pourquoi pas ? Egalement toute la maison s'élève et l'on voit des fruits, l'on voit des fruits dans tous les domaines. Et avec l'aide de D., nous vous souhaitons de continuer de progresser et de réussir et de voir de la satisfaction de tous les enfants. 

© Torah-Box
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