Une vie de couple parfaite est basée elle-aussi sur l’amour qui nait lorsque chacun donne à l’autre.
Un homme qui fonde un foyer pour avoir une descendance et vivre une vie de famille, pense qu’il donne. En réalité, au fond de lui, il ne fait que prendre sans cesse.
Seul celui qui ressent que son épouse est différente de lui et se considère comme celui qui peut combler ses manques, en accomplissant ce que dit le verset "il ne diminuera pas de sa nourriture, de son habillement, ni de son droit conjugal" – regarde le monde avec les yeux de celui qui donne.
La femme également doit avoir ce même sentiment d’être celle capable de satisfaire les besoins de son mari, en maintenant un intérieur agréable et joli, qui constitue le réceptacle de la Présence Divine.
Un tel foyer, basé sur le don mutuel, a des fondations profondément ancrées et est voué à durer éternellement.
Quand Its’hak amena Rivka dans sa tente, voici ce que dit le verset (Béréchit 24, 67) : « Its’hak la conduisit dans la tente de Sarah sa mère… elle lui fut pour femme – il l’aima », le véritable amour vient après le mariage, après ce don mutuel que requiert l’édification d’un foyer.
Un foyer dans lequel l’attribut de donner est présent - attribut qui s’exprime par la bougie allumée, la bénédiction dans la pâte et la nuée de la Présence Divine - est un foyer où règnent l’amour, la fraternité, la paix et l’amitié.