L’homme sera-t-il puni pour ne pas avoir espéré la Guéoula, quand bien même il y a cru ?

Réponse : 

Oui, car il existe deux Mitsvot, celle de croire en la Guéoula et celle de l’espérer (au nom du ’Hafets ’Haïm). Selon un certain avis, c’est l’une des 613 Mitsvot de la Torah et selon les autres avis, il s’agit d’une prescription d’ordre rabbinique.

Le Talmud (traité Chabbath 31a) affirme ainsi qu’une fois que l’on aura quitté ce monde et que viendra le moment de rendre des comptes sur notre conduite lors de notre passage sur Terre, il nous sera demandé si l’on a espéré la Délivrance. De même, la Psikta (autre texte de l’époque talmudique) expose qu’Hachem reprochera aux Sages : « Il n’est pas correct de votre part d’avoir ainsi aimé Ma Torah sans avoir (suffisamment) aspiré à ce que Mon royaume s’établisse ». 

Nous pouvons aussi donner des signes caractéristiques de celui qui croit vraiment à la Guéoula :

  1. Celui qui souhaite réellement que le règne d’Hachem soit dévoilé rapidement, rien ne pouvant passer avant cela !
     
  2. Il ne fait pas de projet à long terme, car il a intégré la Guéoula comme une réalité absolue.
     
  3. Il fait Téchouva et se prépare à la Guéoula, en particulier en préservant ses yeux de regarder des images indécentes, car nous demandons dans nos prières : « Que nos yeux voient Ton retour à Tsion » : comment réclamer cela si nos yeux ont vu quelque chose d’indécent ?