Un jeune homme de Bné Brak avait malheureusement quitté le Judaïsme et s’était installé chez un cousin non religieux dans une autre localité en Israël. Malheureusement, les choses empirèrent et il se fiança à une jeune fille non-juive. Son cousin était très mécontent, mais il ne parvint pas à le convaincre de rompre ses fiançailles. Il parvint tout de même à le persuader que s’il coupait ses liens avec le peuple juif et sa famille, il devait au moins rentrer chez lui pour annoncer ses projets de vive voix à ses parents. Il accepta et s’invita chez lui pour un Chabbath « à ses conditions ». Il passa le vendredi soir à fumer sur la terrasse et se retrouva à nouveau Chabbath matin sur la terrasse avec son iPhone.
Le Chabbath après-midi, son père l’invita à se joindre à un cours auquel il assistait, donné par le Rav Aharon Leib Steinman.
Curieusement, le jeune homme accepta d’y aller. À l’issue du cours, son père le conduisit auprès du Rav Steinman pour lui souhaiter un bon Chabbath et informa le Rav que, malheureusement, son fils ne respectait plus Chabbath. Rav Steinman le regarda et lui demanda : « Depuis combien de temps tu ne respectes plus le Chabbath ? » Le jeune homme répondit : « Deux ans. » « Et pendant cette période, as-tu eu des pensées de Téchouva ? » « Oui, environ quatre fois. » « Et combien de temps ont duré ces pensées de Téchouva à chaque fois ? » « Environ dix minutes. » « Oh, cela veut dire que pendant 40 minutes au cours des deux dernières années, tu étais dans cette situation : "Là où se trouvent ceux qui reviennent à la pratique du Judaïsme, les Justes parfaits ne peuvent se tenir" et je suis jaloux de ça. Chabbath Chalom. » Le garçon rentra chez lui, puis retourna dans l’appartement de son cousin. Mais les propos du Rav Steinman ne cessaient de le tourmenter. Ses fiançailles furent rompues et, à partir de là, les choses se transformèrent du tout au tout. Grâce à D.ieu, il respecte aujourd’hui la Torah et les Mitsvot.
On lui demanda ce qui l’avait entraîné à assister au cours. Il fumait et jouait avec son iPhone pendant Chabbath, que D.ieu préserve, et il avait pourtant assisté à un cours ?! Il répondit que lorsqu’il était en classe de CM1 au Talmud Torah, sa classe s’était rendue chez le Rav Aharon Leib pour y être testée. Le professeur avait manifestement demandé un test facile et on posa aux garçons des questions très simples. Chaque garçon, après avoir répondu à la question, recevait un bonbon de la part du Rav Aharon Leib. Une fois son tour arrivé, il ne sut pas répondre à la question. Rav Aharon Leib lui posa une question plus facile. Il ne sut pas non plus y répondre. Le Gadol lui posa une question encore plus facile, dont il ne connaissait pas la réponse. Une fois le test fini, tout le monde avait reçu un bonbon à part lui. Alors que les garçons quittaient la salle en prenant congé respectueusement, Rav Aharon Leib fit signe au jeune garçon de s’approcher de lui. Il lui dit : « En matière de Torah et de Yiddishkeit, on récompense en fonction des efforts, et non des résultats. Tous les autres garçons ont fait l’effort de répondre à une question, donc je leur ai donné un bonbon ; mais toi, tu as fait l’effort de répondre à trois questions, donc tu reçois trois bonbons. » Et avec un sourire, il lui tendit 3 bonbons… !