Itsh’ak H. est un Juif israélien qui, il y a quelques années, fit fortune. En même temps qu’il devint riche, lui vint aussi une grande attraction pour les montres anciennes de grande valeur. Ainsi, de temps à autre il faisait l’acquisition d’une nouvelle montre.
Il y a trois ans, une montre qui lui tenait particulièrement à cœur fut mise à la vente et parmi plusieurs concurrents, il obtint de l’acheter. La compagnie de vente avait besoin de quelques semaines pour faire arriver la montre en Israël tandis que, lui, devait préparer la somme de 200 000 Shékels pour cet achat. Le jour vint et la compagnie lui téléphona pour le livrer, mais Itsh’ak était en Chine à ce moment-là et il leur demanda de repousser d’une semaine la livraison. Deux jours après-cela, il reçut un appel téléphonique d’un ami à lui de Bné-Brak qui lui décrit le cas d’une famille nombreuse dont la maison avait brûlé et qui se retrouvait démunie de tout. Et l’ami terminait en disant :’’Aurais-tu un peu de Tsédaka pour aider cette famille ?’’ Itsh’ak lui dit qu’il allait le rappeler et il raccrocha. Il rêvait de cette montre mais malgré tout, un sentiment de honte finit par l’emplir. Où avait-il la tête ? Dans les montres, les collections, alors que de grandes Mitsvotes sont à faire dans ce monde ! Il appela la compagnie de vente pour savoir si une annulation était possible. On lui dit que oui et qu’il y avait une liste entière d’acheteurs après lui. Il annula son achat, téléphona à son ami et s’engagea à donner les 200 000 Shékels pour la Mitsva en question.
Novembre 2016, quelques années plus tard, la terre d’Israël est touchée par de très nombreux incendies criminels. Un d’entre eux éclata dans le petit village de Beth Méïr, à 15 minutes de Jérusalem. Les habitants, par la grande Miséricorde d’Hachem, réussirent à fuir et à rejoindre Jérusalem. Parmi eux, le fils de Itsh’ak H. qui habitait jusqu’alors dans une propriété de son père à Beth Méïr. Après la fin de l’incendie, les habitants furent invités à constater les dégâts. Les propriétés voisines de celle d’Itsh’ak étaient entièrement brûlées. Cependant, au grand étonnement de tous, le feu s’arrêta au centimètre près autour de la propriété d’Itsh’ak H. sans causer même pas un petit assèchement des arbres dernièrement plantés en bordure.
Il s’était occupé d’un cas d’incendie, on lui évita donc cela pour lui...