La Torah interdit de jeter à la poubelle tout objet saint. On veillera donc à les mettre dans une Guéniza, endroit où l’on conserve avec respect tous supports contenant des versets ou enseignements de Torah. De nos jours, l’habitude est de les enterrer sous terre. Le point complet en 5 volets.
Les objets saints
Un verset, une partie de verset ou un enseignement de Torah, qu'ils soient sur un parchemin ou sur une feuille de papier, doivent obligatoirement être mis à la Guéniza, quelle que soit la langue dans laquelle il est écrit. On y mettra également :
- les livres usés ou déchirés dont on n'a plus l'utilité ;
- les cahiers scolaires des enfants et les cartes d'invitation sur lesquelles sont écrits des versets ou des morceaux de versets ;
- dans un journal, les morceaux contenant des enseignements de Torah devront être placés à la Guéniza. Si l'on manque de temps pour trier les pages, on y mettra tout le journal.
Les objets en contact des textes saints
Tout ce qui sert aux objets saints et qui est en contact direct avec ceux-ci, comme les couvertures du Séfer Torah, les boîtiers des Téfilines ainsi que leurs lanières ou le plastique qui entoure une Mézouza devront également être mis à la Guéniza. De même, la couverture d'un livre saint qui s'est détachée nécessite la Guéniza ainsi que les fils de reliure.
Les objets servant à une Mitsva
Une personne mettant à la Guéniza tout objet servant à accomplir une Mitsva comme le Talith, les Tsitsit, le Loulav, le Chofar, les bougies de ‘Hanouka et de Chabbath... est digne de louanges, bien qu'il n'en ait pas l'obligation. Si on décide de les jeter, on les traitera avec respect en les mettant dans un sachet avant de les placer à la poubelle.
Exemptés de Guéniza
Une feuille comprenant des abréviations en hébreu, telles que "Avec l'aide de D.ieu", "Si D.ieu veut" ou "Grâce à D.ieu", n'a pas besoin de Guéniza. Il est permis d'effacer des paroles de Torah de la mémoire d'un ordinateur ou de tout autre support électronique, car ils ne sont pas considérés comme un écrit. Les disques, cassettes, la Kippa et les photos de Tsadikim ne nécessitent absolument pas de Guéniza.
Guéniza personnelle
S'il n'y a pas de service de Guéniza dans son entourage, on conservera très soigneusement les écrits et objets saints chez soi, dans un tiroir ou une étagère, jusqu'à ce que l'on trouve une Guéniza. Cela ne peut qu'apporter de la Brakha dans nos maisons. Il est strictement interdit d'enterrer soi-même les objets devant être mis à la Guéniza, car il y a de très nombreux détails à connaître.