Je voulais vous partager notre histoire, à ma femme et moi, avec ce Tsadik de Toulal au Maroc : Rabbi Its'hak Abi'hssira.
Nous nous sommes mariés en octobre 2021 et Baroukh Hachem, après un mois de mariage, ma femme tomba enceinte d’un petit garçon.
Tout se passait bien jusqu’au 4ème mois de grossesse lorsque le gynécologue et les médecins découvrirent que notre fœtus développa une méga vessie et que les reins commencèrent à se dilater.
Il faut savoir qu’à cette étape, le fœtus est tellement petit qu’il n’est pas possible d’intervenir encore médicalement.
Les médecins nous conseillèrent de faire tomber ce fœtus car il n’avait aucune chance de s’en sortir selon eux, ou du moins, il naîtrait avec de très gros problèmes handicapants, que D.ieu nous en préserve.
Nous commençâmes à consulter les Rabbanim qui nous donnèrent l’ordre de ne surtout pas les écouter et de prier très fort pour qu’Hachem fasse un miracle.
Malheureusement, au fur et à mesure des semaines qui avancèrent, les choses empiraient… jusqu’au jour où ma femme a accepté de faire une intervention chirurgicale intra-utérine sous anesthésie locale afin que les chirurgiens posent un drain (micro-aiguille) par la matrice de la maman dans le ventre du fœtus, dans le but de faire réduire cette méga vessie.
15 personnes du corps médical étaient présentes au bloc opératoire dont des chirurgiens mondialement reconnus, venus de Suisse spécialement pour l’opération, c'est vous dire l’exploit et la complexité de cette intervention...
Le professeur Yves Ville, chef de service à l’hôpital Necker a félicité ma femme et lui a confié que c’était l’une des rares fois de sa carrière où il rencontrait une femme aussi courageuse pour la survie de son fœtus…
Cependant Hachem en décida autrement et les chances que le bébé guérisse disparaissaient d’échographie en échographie jusqu’au 21 juillet 2022, le jour de l’accouchement.
Ce jour là, il y a eu 2 miracles déjà :
1) Que ma femme ait pu accoucher par voie basse et non par césarienne alors qu’elle n’avait pas du tout de liquide amniotique !
2) Que le bébé ait pu naître et que la Maman soit restée en bonne santé alors qu’il y avait de gros risques pour elle !
Toutefois, je n’ai eu que 10 micro secondes pour lui faire un bisou et c’était parti pour les soins intensifs en néonatalogie.
Le fait que le bébé naisse avec les reins dilatés a conduit à ce qu’il n’y ait pas de liquide amniotique et sans ce liquide, les poumons ne se sont pas bien développés.
Par conséquent, notre bébé ne pouvait respirer que par des machines.
Pendant 3 jours et demi, nous n’avons quasiment pas dormi et pas arrêté de prier, de lire des Téhilim, de chanter et danser autour de lui car la Émouna débordait en nous et nous ne croyions pas qu’il allait s’éteindre.
Mais voilà que le 25 juillet, un peu avant 4h du matin, notre Tsadik, Haïm Sellem est niftar dans mes bras à bout de forces, son cœur avait lâché, le drame absolu pour ma femme et moi.
Je vous passe la période douloureuse et tellement difficile pour se reconstruire après cette épreuve…
Entretemps, je m’étais beaucoup rapproché de la famille Abi’hssira d’autant plus que ma mère m’avait annoncé que sa grand-mère s’appelait Aziza Abi’hssira et qu’elle descendait de cette sainte famille. Nous nous sommes motivés pour partir le 14 Chvat 2023 (5 février 2023) pèleriner sur la tombe du Saint Rabbi Its'hak Abi'hssira à Toulal au Maroc.
Nous avons beaucoup prié, en particulier ma femme qui pleura à chaudes larmes pendant de longues minutes si ce n’est des heures.
Et voilà que la Brakha du Tsadik se concrétisa !!
Baroukh Hachem, 2 mois après jour pour jour, le 5 avril 2023 ma femme tomba enceinte et la grossesse se déroula dans de très bonnes conditions.
Baroukh Hachem, pendant toute l’année et durant toute cette période de grossesse, nous n’avons cessé de pèleriner les Tsadikim en France, en Israël et au Maroc, de chanter les Piyoutim du Yaguel Ya'acov tous les Chabbath, d’organiser les Hiloulot de Tsadikim de cette sainte famille et nous sommes beaucoup rapprochés des Rabbanim actuels de la famille Abi'hssira, à savoir les enfants et petits-enfants…
Et Baroukh Hachem, voilà que 9 mois après, notre bébé est né en parfaite santé et est un magnifique garçon. Le 18 décembre, nous avons célébré sa Brit-Mila et nous l’avons nommé Its'hak Chim'on en l’honneur et en remerciement pour ce Tsadik, Rabbi Its'hak de Toulal, qui intercéda auprès du bon D.ieu.
Pour conclure, je dirai que chez ce Tsadik, on ne demande pas des Brakhot mais on demande des miracles.
Yaël & Binyamin SELLEM