A l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès), ce soir, de notre maître Rabbi 'Haïm HALBERSTAM DE TSANZ, l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik de jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod haRabbi mi-Tsanz, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israel, Amen !
L’un des plus grands géants de la Torah de la génération précédente était sans conteste le Gaon et Admour Rabbi 'Haïm Halberstam de Tsanz (de mémoire bénie). Il était le Rav de la ville de Klausenbourg en Roumanie avant la Shoah, et il fut sauvé de l’enfer des nazis en perdant sa femme et ses onze enfants.
À peine sorti des camps, il s’occupa des plus démunis avec abnégation. Puis, il partit vivre aux Etats-Unis, et après quelques années, il s’installa en Israël dans le quartier de Kiryat Tsanz qu’il fonda à Netanya. Son attachement au Créateur, sa connaissance phénoménale de la Torah, ses grandes œuvres associées à son souci permanent pour le peuple d’Israël, l’ont placé au sommet spirituel des géants de la Torah, et qui malheureusement nous manque. Que son mérite nous protège.
Voici une histoire racontée par un proche du Admour, Rabbi Ben Tsion Reich :
Un ‘Hassid de Tsanz contacta l’Admour dans sa maison à l’issue de Chabbath dans l’urgence, afin de recueillir sa bénédiction pour une opération chirurgicale pour l'un de ses proches dans un des hôpitaux de Brooklyn. L’Admour se trouvait à ce moment-là dans son Beth Hamidrach en plein repas de Séouda Chlichit au milieu des chants de Chabbath.
Puisqu’il s’agissait d’un cas d’extrême urgence, je me suis immédiatement adressé à l’Admour. Le Rav déclara qu’il fallait déplacer le malade vers l’hôpital Sinaï à Manhattan. Lorsque je rapportai les paroles du Rav au ‘Hassid, il me demanda de retourner auprès du Rav et de lui dire que, selon le médecin, tout déplacement du malade vers un autre hôpital pouvait mettre en danger sa vie et qu’il déclinait toute responsabilité. J’ai alors répété les paroles du médecin au Rav qui m’a alors confirmé de transférer le malade tout de suite et d’aller les aider.
En un court laps de temps, le malade se retrouva à Manhattan. Puis, je me mis en direction de l’hôpital et je pris contact avec le Dr Dianaza, médecin personnel de l’Admour, et je lui racontai les paroles de l’Admour pour obtenir son aide. Il s’occupa immédiatement de préparer la salle d’opération et d’avertir un grand médecin pour s’occuper du malade.
Il faut préciser que le médecin de l’hôpital de Brooklyn s’opposa au transfert du malade. Il contacta le Dr Dianaza et lui expliqua la gravité de la situation et je me souviens que Dr Dianaza lui répondit : "Tu as peut-être raison, mais si le Rabbi a dit, il n’y a pas à discuter…"
Le médecin sur place examina le malade et déclara : "Je ne sais pas ce qu’a vu ce médecin, mais ce patient n’a rien du tout !"
Il n’est pas évident que le médecin de Brooklyn n’ait rien vu, mais une chose est sûre, si le Rabbi a décidé, le médecin de Manhattan n’avait rien à voir…
Plusieurs jours se sont écoulés, et ce ‘Hassid qui travaillait dans le commerce de diamants se retrouva avec un diamant de grande valeur éclaté en plusieurs morceaux. La perte d’argent fut considérable et il se rendit auprès du Rabbi. Le Rabbi écouta ses paroles et lui sourit : "Il y en a qui paient avec leur corps et il y en a qui paient avec leur argent".
Le malade qui a été guéri avait besoin d’une compensation financière afin de ne pas mourir…
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