
D’après le Midrach, lorsque Pharaon se réveilla le matin, il se souvint de son rêve sans arriver à le comprendre. Ses membres commencèrent à trembler et son esprit était très troublé. Immédiatement, il réunit tous les sorciers d’Egypte et leur raconta son rêve. Ces derniers firent appel aux esprits pour comprendre le rêve. Ils commencèrent à donner des interprétations mais leurs explications n’arrivaient pas à apaiser l’esprit de Pharaon.
Certains sorciers lui disaient : « Les sept vaches grasses correspondent aux sept filles que tu vas engendrer. Quant aux sept vaches maigres, ceux sont les sept filles que tu enterreras ! » D’autres expliquèrent différemment : « Tu vas partir à la conquête de sept villes et ensuite les sept villes vont se rebeller ! ». Toutes ces explications ne satisfaisaient pas Pharaon et il était désespéré. « Où sont donc tous tes conseillers ? » lui demanda le Roua’h Hakodech.
Dans quel but tout ceci avait-il été organisé ? Afin que Yossef apparaisse seulement après l’échec de tous les sorciers qui n’avaient pas réussi à satisfaire Pharaon. Si Yossef était venu en premier expliquer les rêves, les magiciens auraient certainement rétorqué qu’eux aussi étaient capables d’interpréter les rêves si Pharaon leur avait demandé. Hachem patienta jusqu’à ce que les magiciens aient épuisé Pharaon avec toutes leurs tentatives. Ce fut à ce moment là seulement que Yossef apparut.
Nos Sages ont précisé dans leurs écrits que les aliments consommés par une personne jouent un rôle significatif sur son état de santé général. Ils ont ainsi beaucoup insisté sur le devoir de préserver sa santé en mangeant sainement.
Afin que règne dans notre maison une atmosphère agréable et équilibrée, il faut limiter les doutes et les questions que les parents pourraient avoir. Ils ne doivent pas montrer devant leurs enfants des divergences en matière d’éducation. Il est préférable de se concerter à l’avance et de suivre toujours une même ligne de conduite, d’apparaître sûr, ferme et cohérent. Toutefois, si on semble avoir des avis différents pour régler un problème en particulier, les parents devront essayer de trouver un compromis en l’absence des enfants. Si les parents n’agissent pas ainsi, ils risquent à la fois de déstabiliser psychologiquement les enfants et de remettre en question leur place d’éducateur.
La Torah nous met en garde à propos des reptiles. De nombreux avertissements sont mentionnés comme il est dit : « Et tout reptile qui rampe sur le sol, c’est une abomination, il ne sera pas mangé. Tout ce qui… va sur quatre (pattes) jusqu’à tout ce qui a de nombreuses pattes parmi tous les reptiles qui rampent sur le sol, vous ne les mangerez pas ! » Il est dit aussi : « Ne rendez pas abominables vos âmes par tout reptile qui rampe et ne vous rendez pas impurs par eux ! »
1- La négligence au moment de Nétilat Yadaïm est un des comportements qui a pour conséquence d’entrainer la pauvreté. Ainsi, celle qui ne fait pas Nétilat Yadaïm selon les recommandations ou qui ne fait pas du tout Nétilat avant de manger un Kazaït de pain risque d’amener la pauvreté dans sa maison.
2- Lorsqu’une femme mange un morceau de pain plus petit qu’un Kazaït afin de goûter à un plat, elle n’est pas obligée de faire Nétilat Yadaïm ni de réciter le Birkat Hamazone. Elle prononcera seulement la bénédiction « Hamotsi ». Toutefois, certaines femmes se montrent plus rigoureuses lorsqu’elles mangent moins d’un Kazaït : elles font Nétilat Yadaïm sans prononcer la bénédiction.
3- A priori, il n’est pas convenable pour une jeune fille d’avoir des ongles longs. Cependant, si elle les nettoie bien, ce n’est pas considéré comme une ’Hatsitsa pour Nétilat Yadaïm.
De passage à Kovno, Rabbi Israël de Salant fut hébergé par son disciple, le richissime Reb Yaakov Carpass. Ce dernier remarqua que lorsque son invité se lavait les mains avant le repas, il versait l’eau avec une parcimonie extrême, allant jusqu’à se restreindre à un seul Révi’it d’eau. « Pourquoi votre honneur n’embellit-il pas la Mitsva de Nétilat Yadaïm en utilisant une quantité abondante d’eau chez moi, comme il le fait toujours dans sa propre maison ? lui demanda Reb Yaakov. N’est-il pas dit dans le Talmud (Chabbath 62) : Rav ’Hisda a dit : j’ai procédé aux ablutions rituelles à pleine main, et le Ciel m’a accordé bénédiction et richesse à pleines mains ».
Rabbi Israël lui répondit : « J’ai aperçu la servante juive qui transportait l’eau puisée sur une montagne éloignée, ployant sous la charge de son seau. Il n’est pas juste d’embellir les Mitsvot sur le compte d’autrui, au prix de leur labeur et de leur dérangement ».
Dans la même optique, si Avraham Avinou proposa aux anges une quantité réduite d’eau, c’est parce que, comme le prouve l’emploi de la voix passive « qu’on aille quérir », l’eau serait apportée par une tierce personne qu’il ne voulait pas importuner outre-mesure. En revanche, à propos du pain qu’il se chargerait lui-même de servir, il affirma : « Je vais apporter du pain », sous-entendu avec abondance et profusion.
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