Hier, on célébrait de par le monde le 10ème anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, qui ont traumatisé le monde entier et déclenché la guerre en Afghanistan et d’une manière générale, la lutte contre le terrorisme au niveau international.
Cette date tombe chaque année dans le calendrier juif dans le dernier mois de l’année, le mois d’Eloul.
Et bien évidemment, ce n’est pas anodin que des évènements de cette ampleur (près de 3000 morts en quelques heures) aient lieu à ce moment-ci. Ils appellent à la réflexion car ce mois est celui de la préparation au grand moment que constitue Roch Hachana, le Yom Hadin Hagadol (le Jour du Jugement au niveau mondial) et il est donc approprié de réfléchir à ce qui peut se passer quand la Midat Hadin (Attribut de Rigueur) est autorisée à frapper.
Mais d’un autre côté, il faut aussi voir comment chaque Mitsva a de la valeur et tout ce en quoi elle peut sauver l'homme.
A ce sujet, nous vous rapportons l’histoire d’un certain Méïr, homme d’affaires juif très attentif à ne jamais voyager sans ses Téfilines. Au cours d’un de ses déplacements, il doit voyager en avion mais s’aperçoit une fois dans l’appareil que ses Téfilines ne sont plus avec lui, il les a oubliés à l’aéroport !
Il engage alors une discussion de 18 minutes avec le pilote et le supplie de l’attendre pour les récupérer mais n’obtient que le droit de sortir de l’avion qui décollera sans lui.
C’était celui du vol - United Airlines 175 - qui finira par percuter la tour sud du World Trade Center avec 18 minutes de retard sur son programme terroriste initial, qui était de percuter les deux tours au même moment, afin d’amplifier le choc.
Cela n’a pas pu empêcher les tours de s’effondrer, mais a permis que les personnes présentes dans la deuxième tour l’évacuent en voyant le choc de la première, et cela sauva plusieurs milliers de personnes sur les 17400 présentes dans les tours au moment de l’impact...
La force d'une Mitsva, à se rappeler en ce mois d'Eloul, mois d'introspection personnelle en vue de Roch Hachana.