La Bat Mitsva, qui marque le passage à l’âge adulte, est une étape centrale dans la vie d’une jeune fille juive. Beaucoup choisissent, à juste titre, de fêter l’évènement avec famille et amis. Faut-il opter pour une fête intime et familiale ou faut-il organiser une grande réception dans une salle louée à cet effet ? Les réponses à vos questions dans l’article qui suit !
Un événement grandiose
La Bat Mitsva marque le passage à l’âge adulte d’une jeune fille juive, qui prend effet à son douzième anniversaire (en date hébraïque). Son impact se fait ressentir pour toute la vie, puisque c’est à partir de ce jour que la jeune fille voit sa responsabilité engagée pleinement face aux commandements de la Torah. Ainsi, quelle que soit la manière que vous choisirez pour marquer l’évènement, celle-ci devra refléter de manière visible l’essence réelle de ce grand jour et ne pas se cantonner à des préoccupations secondaires uniquement.
La fête
Les manières de célébrer la Bat Mitsva varient d’un milieu à l’autre. Il n’est pas rare d’organiser une petite fête familiale à la maison ; certains font une fête (qui reste relativement modeste) dans une salle louée à cet effet, tandis que d’autres donnent une véritable réception, digne d’un mariage… Quel que soit votre choix, en accord avec vos moyens financiers et votre milieu, l’accent devra être mis sur le sens de la Bat Mitsva, et les invités devront avoir conscience qu’ils n’assistent pas seulement à une grande fête d’anniversaire… Evidemment, si vous prévoyez des danses et des chants, il faudra veiller à ce que les lois de la pudeur soient respectées et à ce qu’il n’y ait pas de mixité ; les hommes, s’ils sont présents, seront installés dans une petite pièce à part.
Voici quelques idées qui vous aideront à donner davantage de sens à la fête et à assurer que la Bat Mitsva soit célébrée avec le plus de joie possible !
Le discours
Comme pour le Bar Mitsva, il est de coutume que la jeune fille qui fête sa Bat Mitsva prépare un discours. De cette façon, elle prouve son engagement à étudier la Torah et à partager ses connaissances avec les autres. La meilleure façon de débuter son discours est de prononcer des paroles de reconnaissance envers le Maître du monde, envers ses parents, ses enseignants, sa famille et ses amis. Puis, elle pourra aborder un thème de son choix : un commentaire sur la Paracha de la semaine, une belle idée de la Torah en rapport avec l’évènement, la présentation d’un personnage féminin de la Bible dont les qualités l’inspirent, la présentation d’une Mitsva spécifique, etc.
Le discours encourage la jeune Bat Mitsva à s’engager dans la tradition juive qui veut que l’on partage avec autrui la Torah que l’on a apprise.
Un jour de bienfaisance
Certains ont le très bel usage de consacrer la journée de la Bat Mitsva, souvent avant la fête, à l’accomplissement d’actes de bienfaisance. Il peut s’agir d’aller rendre visite à des malades ou à des personnes isolées, ou encore de distribuer de la nourriture à des nécessiteux, etc. La Bat Mitsva pourra proposer à ses amies d’y participer. Quelle belle manière de fêter l’engagement aux Mitsvot que de se soucier des autres avant tout !
Parrainer… une Mitsva !
Une autre idée, qui peut venir s’ajouter aux autres que nous avons citées, consiste à ce que la Bat Mitsva choisisse une Mitsva qu’elle affectionne et qu’elle prenne sur elle de l’étudier et de l’accomplir avec application et enthousiasme à partir de ce jour. Parmi les Mitsvot que l’on peut choisir : rendre visite aux personnes âgées, faire du bénévolat dans un organisme de bienfaisance, donner chaque jour à la Tsédaka etc. La jeune Bat Mitsva pourra mettre cette Mitsva à l’honneur pendant sa fête, en l’accomplissant le jour-même et en encourageant ses proches à faire de même.
Et après ?
Bien loin de constituer une « fin de parcours », la Bat Mitsva est au contraire l’inauguration d’une vie juive qui s’annonce riche en spiritualité. La jeune fille devra désormais veiller à accomplir les Mitsvot avec minutie et responsabilité, ce qui exigera d’elle d’enrichir ses connaissances par l’étude. Un beau parcours consacré au service Divin s’ouvre devant elle : y a-t-il de meilleure raison d’être joyeuse ?