Traité Pessa'him

Rabban Gamliel disait que : si on ne dit pas les trois termes suivants lors de Pessah on ne remplit pas son devoir. Ce sont : Pessah, Matsa et Maror. Pessah, parce que l’Eternel est passé par-dessus (Passah) les demeures de nos ancêtres en Egypte. Matsa, parce que nos ancêtres ont été libérés en Egypte. Maror, parce que les Egyptiens ont rendu la vie amère à nos ancêtres en Egypte. A chaque génération, chacun a le devoir de se considérer comme s’il avait été lui-même affranchi de l’esclavage d’Egypte, comme il est dit (Chemot 13,8) : « Et ut raconteras à ton fils ce jour-là, en lui disant : c’est en vue de ceci que l’Eternel l’a fait pour moi quand je suis sorti d’Egypte ». Aussi avons-nous l’obligation de rendre grâce, louer, louanger, magnifier, exalter, glorifier, bénir, élever et témoigner honneur à Celui qui a accompli pour nos ancêtres et pour nous, tous ces miracles : il nous a fait sortir de la servitude à la liberté, de l’affliction à la joie, de deuil à la fête, de l’obscurité à une grande lumière, de la servitude à la liberté et nous dirons devant lui « Hallélouyah ».