Beth Chamaï dit : on débouche [les cruches] et on vide [le vin] au pressoir et Beth Hillel dit : on les débouche mais il n’est pas nécessaire de les vider. De quel cas s’agit-il ? Aux endroits où il est d’usage de les vendre généralement fermées, mais là où il est d’usage de les vendre habituellement ouvertes, la cruche ne devient pas profane. Toutefois, si quelqu’un veut agir avec plus de rigueur en vendant [le vin] à la mesure, la cruche demeure profane. Rabbi Chimon dit : de même si quelqu’un dit à son prochain : je te vends ce tonneau [de vin] sauf le récipient, celui-ci demeure profane.