On peut apporter une chèvre avec [l’argent] consacré [pour le sacrifice d’expiation d’]un
agneau, et un agneau avec [l’argent] consacré [pour le sacrifice d’expiation d’]une chèvre. De
[même, on peut apporter] des colombes et des pigeons avec [l’argent] consacré [pour le
sacrifice d’expiation d’]un agneau et d’une chèvre, et un dixième d’épha [de fleur de farine]
avec [l’argent] consacré [pour le sacrifice d’expiation de] colombes et de pigeons. Comment
cela ? Si [quelqu’un a commis involontairement un péché pour lequel il est passible d’un
sacrifice d’expiation à échelle variable, qui varie en fonction de la situation économique (voir
Vayikra 5,1–13 ; voir aussi 9a), et qu’il] a affecté [de l’argent] à [l’achat] d’un agneau ou d’une
chèvre [et qu’il] est devenu plus pauvre, il peut apporter un oiseau, [et le reste de l’argent
n’est pas consacré]. S’il est devenu [encore] plus pauvre, il peut apporter un dixième d’épha
[de fleur de farine. De même], s’il a affecté [de l’argent] à [l’achat] d’un dixième d’épha [de
fleur de farine et] qu’il est devenu plus riche, il apportera un oiseau. S'il devient [encore] plus
riche, il offrira une brebis ou une chèvre. Si l'on a choisi une brebis ou une chèvre [comme
offrande] et qu'elle a une tare, [il devra la racheter et apporter une autre offrande avec
l'argent. S'il devient plus pauvre], il pourra apporter un oiseau avec son argent. [Mais si] l'on
a choisi un oiseau [comme offrande] et qu'il a une tare, il ne pourra pas apporter un dixième
d'épha [de fleur de farine] avec son argent, car il n'y a pas [de possibilité de] rachat pour les
oiseaux.