On peut donner à manger aux pauvres du Demaï et aux troupes en campagne du Demaï. Rabban Gamliel en donnait à ses ouvriers. Concernant ceux qui distribuent la Tsédaka aux pauvres, Beth Chamaï dit : qu’ils doivent distribuer les récoltes dont les dîmes ont déjà été prélevées à celui qui ne fait pas attention de prélevé (en général) et la récolte qui n’a pas été prélevée à celui qui a l’habitude de prélever : ainsi tout homme consomme des produits dûment acquittés. Les Sages disent : on encaisse et on distribue sans enquête, et celui qui veut redresser la situation le fera.