En quoi n’est-il comparable ni aux hommes ni aux femmes ? On n’a pas à brûler la Térouma (qu’il aurait touché) s’il était devenu impur suite à des écoulements inhabituels (zivout), et si (après avoir eu ses pertes) il ait pénétré au Temple, il ne sera pas condamnable, ce qui n’est le cas ni pour les hommes ni pour les femmes. Il n’est pas sujet [au paiement] de sa valeur (‘arakhin), ce qui n’est le cas ni pour les hommes ni pour les femmes. Il ne peut pas être vendu en tant que serviteur hébreu (’éved ’ivri), ce qui n'est pas le cas ni pour les hommes ni pour les femmes. Si quelqu’un a dit en le voyant : « que je sois Nazir, s’il est ni un homme ni une femme », il sera bien Nazir. Rabbi Yossé dit : l’androgyne est une créature à part entière et les Sages n’ont pas pu statuer si c’était un homme ou une femme. Ce qui n'est pas le cas de l’être asexué (toumtoum) qui peut être parfois assimilé à un homme, parfois à une femme.