Rabbi Chimon remarque qu’il y a trois degrés dans les prémices offertes : les prémices elles-mêmes (les premiers fruits), le supplément cueilli en même temps, la couronne d’ornements dont on les entoure. Le supplément devra être de la même espèce ; la couronne pour orner pourra être d’une espèce différente. Le supplément devra être consommé en état de pureté, et il est dispensé de la loi de Demaï (le Cohen l’achetant de l’ignorant peut en manger sans crainte d’impureté) ; mais la couronne des prémices (pouvant être d’une autre sorte) est soumise aux craintes que suscite le doute.