Elève du Collel Vayizra' Itshak, Rav Mordékhai Steboun vous offre 3 petits trésors d'enseignements sur la Paracha de la semaine, afin d'agrémenter spirituellement votre table du Chabbath !

Une belle voix ? Et alors ?

« Sa voix se fera entendre en entrant dans le Saint des Saints devant Hachem » (28,35)

Les habitants d’une ville se rendirent auprès du ‘Hatam Sofer pour lui poser la question suivante : pour la prière, est-il permis d’engager un officiant qui a une voix agréable, mais qui a également de nombreux défauts dont notamment une absence totale de crainte du Ciel ?

L’illustre Rav répondit par un verset du Chir Hachirim (2,14) :

« Montre-moi ton apparence et fais-moi entendre ta voix, car ta voix est agréable... »

Le Rav expliqua :

« Ce verset prouve qu’il faut tout d’abord vérifier l’apparence d’une personne, c’est-à-dire son intériorité, son niveau spirituel. Ce n’est qu’ensuite qu’on peut s’intéresser à sa voix ».

Effectivement, beaucoup considèrent que seule une voix agréable est importante pour un officiant. Il est vrai qu’il s’agit d’un atout non négligeable, mais rappelons-nous que l’officiant est avant tout notre avocat devant Hachem. Or, si cet avocat possède de mauvais traits de caractères comme l’orgueil ou la colère, sa belle voix ne sera d’aucune utilité pour faire passer nos prières au Ciel…
 

Le feu divin

« Tu feras un autel pour les encens en bois de Chitim… » (30,1)

L’autel, sur lequel brûlait un feu permanent, était en bois. Le Midrach nous enseigne que Moché demanda à D.ieu :

« Comment se fait-il que le feu ne consume pas le bois ? »

Hachem lui répondit :

« Le feu divin dévore tous les feux et ne consume pas le bois ».  

Pourtant, Moché avait déjà vu de ses propres yeux un phénomène du même type : le buisson ardent qui brûlait et ne se consumait pas. Il était donc parfaitement au courant que le feu divin ne pouvait pas consumer le bois. Alors pourquoi a-t-il posé cette question à Hachem ?

La réponse est la suivante : Moché savait qu’il existait une Mitsva pour l’homme d’allumer une partie du feu de l’autel. Il pensait donc que ce feu, d’origine humaine, aurait dû consumer le bois !

C’est pourquoi Hachem lui explique que le feu divin domine le feu des hommes, l’empêchant ainsi ce dernier de consumer l’autel en bois !
 

Pourim : un peu d’humour !

Un Juif ayant réussi dans les affaires s’offre une Lamborghini. Après l’avoir achetée, il éprouve des remords. Il se rend alors chez un rabbin orthodoxe à qui il demande une Mézouza pour sa Lamborghini.

-  Vous voulez une Mézouza pour quoi ?  lui demande le rabbin
-  Pour ma Lamborghini ! lui répond le juif
-  C’est quoi une Lamborghini ?
-  Une voiture de sport.
-  Quoi ? C’est un blasphème ! s’écrie le rabbin.  Allez donc chez les conservateurs !  

Déçu, le juif se rend chez un rabbin conservateur et lui demande une Mézouza.

-  Vous voulez une Mézouza pour quoi ?  lui demande le rabbin
-  Pour ma Lamborghini ! lui répond le juif
-  C’est quoi une Lamborghini ?
-  Une voiture de sport.

-  Quel genre de voiture de sport ?
-  Une italienne.
-  Quoi ? C’est un blasphème ! s’écrie le rabbin.  Vous voulez une Mézouza pour une voiture étrangère ? Allez donc chez les réformés !

Décontenancé et embarrassé, le juif va tout de même trouver un rabbin réformé avec la même demande.

-  Vous avez une Lamborghini ? s’exclame le rabbin
-  Oui, vous savez ce que c’est ? s’étonne le juif
-  Bien sûr ! C’est une formidable voiture de sport italienne ! Mais une Mézouza, c’est quoi ?

Chabbath Chalom !