"Chère équipe Torah-Box,

Je tiens à vous faire partager mon histoire personnelle que j'ai promis de diffuser.

Ma femme et moi sommes mariés depuis maintenant 9 ans.

Un an après notre mariage, notre désir d’avoir un enfant n’arrivait pas à se concrétiser. Nous décidons alors de consulter des professionnels de la fécondation. Après plusieurs analyses, les médecins m’annoncent qu’il sera extrêmement compliqué pour moi d’avoir des enfants naturellement et que seule la médecine pourra m’aider.

Après avoir accusé la nouvelle avec tristesse, ma femme et moi ne perdons pas espoir et entamons immédiatement le processus médical.

Ce sont des traitements lourds, douloureux, stressants et pesants pour ma femme. En parallèle, bien que déjà pratiquants, nous décidons de nous rapprocher encore plus d’Hachem. Ma femme décide de se couvrir la tête et nous prenons sur nous de ne consommer que des produits laitiers Chamour, ‘Halav Israël (avec surveillance). Car nous savons qu’Hachem est notre seul espoir de réussite.

Sept années passent, tristes et douloureuses, car toutes nos tentatives ont échoué, ou lorsque nous avions un espoir, il s'est soldé par une fausse couche. Tandis que nous voyons nos amis, notre famille, continuer à avancer, à construire leur foyer… Puis arrive le coup de grâce de la part des médecins :

« Nous ne comprenons vraiment rien avec vous ! Tout devrait marcher normalement, mais avec vous, on ne sait pas ce qu’il se passe ! »

Quelque temps avant notre dernière tentative (car en France, ce genre de traitement est limité), germe en nous l’idée de faire la Alyah. Car en cas d’échec, la France ne pourra plus rien pour nous et ce n’est qu’en Israël où nous voudrions nous installer pour essayer à nouveau ce genre de traitements.

La dernière tentative a échoué et nous franchissons le pas. Dès notre arrivée en Israël au mois de juillet, nous prenons contact avec les différents organismes pour commencer de nouveau les traitements. Le début du traitement est donc fixé pour début février à l’hôpital Hadassa de Jérusalem.

Arrive le mois de décembre, première fête de ‘Hanouka pour nous en Israël. Ma femme, pleine d’espoir, me demande de la rejoindre devant les bougies pour prier. Je me tiens à coté d’elle et commence à prier de tout mon cœur, avec toute ma Kavana (concentration). Je supplie Hachem de nous envoyer un miracle en ces jours de ‘Hanouka. Je ressens alors une grande émotion intérieure, comme si quelque chose venait de s’opérer. « C’est peut-être juste mon imagination » me dis-je.

Arrive le mois de février, j’accompagne ma femme à l’hôpital Hadassa pour commencer notre premier traitement en Israël. Je la laisse entrer dans la salle d’échographie pour un premier examen de contrôle et patiente en salle d’attente. Quelques minutes plus tard, l’infirmière m’appelle et me demande de rentrer dans la salle. Je rentre, soucieux, et là je vois ma femme d’un air incrédule et ébahi me dire cette phrase tant attendue, tant espérée, tant rêvée : « Je suis enceinte depuis un mois… »

Je suis abasourdi, je ne comprends plus. Après tant d’années, tant de souffrances, ma femme tombe enceinte naturellement !

Plus de doute dans ma tête, voici le pouvoir de la Alyah et mon miracle de ‘Hanouka !

Nous sommes aujourd’hui les heureux parents d’un petit Tsadik âgé de 1 mois. Mon fils s'appelle Yo'haï Méïr car chaque année depuis 7 ans, je priais sur la tombe de ces grands Tsadikim lors de Lag Ba'omer à qui j'ai promis que mon fils porterait leurs prénoms. Merci Hachem !"