"Bonjour, je m’appelle Jonas, je suis de nature très timide mais je décide aujourd’hui de vous raconter mon histoire dans le but d’aider certaines personnes qui traverseraient la même épreuve que moi.
Je suis interne en médecine et il y a quelques semaines, j’ai été confronté à une situation très délicate et angoissante. Lorsque mon supérieur a affiché le planning des gardes des mois à venir, j’ai vu que mon nom apparaissait sur plusieurs samedis. Étant Juif pratiquant, c’était impensable pour moi de transgresser le Chabbath. Je n’avais pas toujours respecté ce jour saint, mais depuis que j’avais pris sur moi de le faire, ma vie avait pris un sens. Ce jour de recueillement et de connexion avec D.ieu et avec ma famille me remplissait de bien-être pour toute la semaine à venir. C’est un pilier essentiel de ma vie spirituelle que je n’étais pas prêt à sacrifier.
Travailler le Chabbath ?!
Donc, dans un premier temps, comme ça m’était arrivé auparavant, j’ai tenté de trouver des compromis, j’ai expliqué à mes supérieurs que le samedi était le seul jour où je pouvais me retrouver avec mon épouse et qu’en tant que jeune couple, ce moment était crucial pour notre relation. Non seulement ça ne m’a pas aidé à obtenir gain de cause mais en plus de ça, mes collègues et chefs ont développé une pression professionnelle envers moi qui n’existait pas auparavant. À chaque fois que je devais m’absenter ou quitter l’hôpital plus tôt, ils me faisaient bien sentir leur mécontentement.
La situation devenait de plus en plus invivable pour moi. J’ai commencé à développer des crises d’angoisse à l’idée d’aller au travail, j’ai même consulté des psychologues pour m’aider à retrouver une paix intérieure, mais je n’y arrivais pas du tout. Plus ça allait et plus ça s’empirait. Malheureusement, ça a même créé des tensions dans mon couple parce que ma femme se rendait compte que je n’étais plus du tout disponible pour elle, ni physiquement ni émotionnellement, tant cette situation brûlait toutes mes énergies.
Le Chabbath nous garde
J’ai donc décidé de contacter le Admour de Ungvar. Dès qu’il a répondu, j’ai explosé en larmes, je lui ai partagé mes doutes, mes angoisses et ce que j’appelais « mes échecs » sur le plan professionnel et familial. Pendant 10 minutes, je lui disais en boucle « je n’en peux plus, je n’ai pas de réussite, je me lève le matin avec une boule au ventre et me couche avec cette même boule, j’ai tellement bataillé pour ce travail et maintenant ils vont me forcer à transgresser le Chabbath, tout ça pour ça ? Je ne veux pas, je suis dégoûté, mais je ne peux pas faire une croix sur toutes ces années d’étude… » Il m’a écouté avec patience et m’a répondu avec douceur : « ce n’est pas toi qui garde le Chabbath, c’est le Chabbath qui te garde (protège). Renforce ta Émouna et ta Sim'ha et tu verras que tout rentrera dans l’ordre. » Ces mots résonnent aujourd’hui encore dans mon esprit comme une véritable révélation. Il m’a encouragé à retourner voir mes supérieurs non pas dans un esprit de confrontation, mais de confiance et de respect mutuels.
Le Chabbath qui a suivi notre conversation, je me suis efforcé de chasser mes idées noires et de partager un magnifique Chabbath avec mon épouse. Nous avons chanté, discuté, j’étais là pour elle, sans parler ni même penser à mon travail. J’ai éprouvé une joie que je n’avais pas éprouvée depuis longtemps.
Dimanche matin, j’avais rendez-vous avec ma cheffe. Je suis parti, fier de mes origines (que j’essayais de cacher jusqu’alors) et convaincu que les Mitsvot pour lesquelles je me battais, me viendraient en aide. Sur les conseils du Rav, je suis venu avec une petite boîte de chocolats pour ma supérieure, et avant même que je ne la lui tende, elle m’a dit « on a revu tout le planning du semestre à venir, un nouvel interne tient à venir tous les samedis, ça l’arrange par rapport à ses obligations familiales, donc on a combiné vos deux emplois du temps et tu es libre tous les week-ends, du moins jusqu’au prochain planning. » Je la remerciai et sortis de son bureau avec les larmes aux yeux. J’étais complètement sonné, je n’en croyais pas mes oreilles. Combien Hachem est grand ! Combien la Mitsva du Chabbath est majestueuse.
Cet épisode a été pour moi une leçon de foi, une démonstration puissante de la force de la prière et de la confiance en D.ieu. En renforçant ma Émouna et ma joie, j'ai réussi à surmonter les obstacles qui se dressaient sur mon chemin, et j'ai vu les portes s'ouvrir là où je ne voyais que des impasses.
Aujourd'hui, je suis plus déterminé que jamais à poursuivre ma carrière médicale, en conciliant mes valeurs spirituelles et mes responsabilités professionnelles. Je sais désormais que le Chabbath veille sur moi, me protège et m'accompagne dans chacune de mes actions.
Que cette histoire puisse être une source d'inspiration pour chacun d'entre vous, une invitation à croire en la force de la foi et de la prière, même dans les moments les plus sombres. Et rappelez-vous toujours, ce n'est pas vous qui gardez le Chabbath, c'est le Chabbath qui vous garde."
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