Jupes longues, bas, chemisiers, queue de cheval… la liste des règles de Tsniout (décence) est longue pour les Bnot Israël (filles juives) pratiquantes et ce, dès leur jeune âge. A priori, elles n’y sont astreintesqu’à titre de ’Hinoukh, pour faciliter la pratique lorsque la Halakha les y contraindra à leur majorité religieuse (12 ans). Et c’est effectivement une bonne façon de les habituer à ces règles, qu’elles n’auront ainsi pas de mal à appliquer plus tard, puisque accoutumées depuis leur plus jeune âge, facilitant par là même la tâche éducative des parents.
Mais d’un autre côté, qui ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit là d’un lourd fardeau pour ces fillettes ? Et si cela nuisait à leur épanouissement, le développement ultérieur de leur féminité ?
Pourtant il semble que ces règles nombreuses et contraignantes soient à même de protéger les enfants et leurs parents de certains abus.
La sénatrice UMP Chantal Jouanno remettait le lundi 5 mars dernier, un rapport sur ce qu’on convient d’appeler « l'hyper-sexualisation des jeunes filles », phénomène plus ou moins récent qui consiste à faire apparaitre en public de très jeunes mannequins, dans des tenues ou poses tendancieuses.
Ce rapport préconise l'adoption d'une charte de l'enfant, l'interdiction de la promotion d'images sexualisées d'enfants et la suppression des concours de mini-miss, noté uniquement sur le physique.
Le problème souvent évoqué dans ce phénomène, est une sorte de manipulation de la part des mamans qui font une projection sur leurs fillettes. Il apparait donc que ces règles de décence mises en pratique dans l’éducation juive ont pour intérêt majeur de prévenir ce genre de dérives… merci Hachem !