L’une des conséquences directes du conflit entre Israël et le ‘Hamas est l’augmentation vertigineuse de l’antisémitisme dans le monde, n’épargnant aucun pays. Pourtant l’État hébreu n’a pas cherché la guerre actuelle et celle-ci n’est que la conséquence du massacre barbare sans précédent, perpétré par le ‘Hamas sur des citoyens israéliens. N’importe quelle nation aurait réagi de la même manière, sans même prendre les précautions envers les civils palestiniens comme s’efforce de le faire Tsahal. Malgré tout et contre toute logique, fusent de partout des prises de position et des manifestations anti-israéliennes et anti-juives.
On ne s’étonnera pas des réactions des pays arabes, ni même de l’ONU qui a depuis longtemps révélé son véritable visage hostile, ni d’Obama, ancien chef d’État américain - qui a lui-même sa part de responsabilité dans ce massacre, dans la mesure où c’est lui qui a libéré l’embargo financier qui étouffait l’Iran et a permis ainsi à ce dernier de soutenir militairement et financièrement le ‘Hamas. Par contre, on pouvait s’attendre à un tout autre positionnement de certains chefs d’État et de grands médias occidentaux ou encore de personnages influents dans le monde qui, derrière leur message “nuancé”, laissent exprimer sans équivoque leur haine pour Israël. (Entre parenthèses, on se doit de souligner aussi le courage de personnes isolées, parmi elles même des Palestiniens, qui expriment leurs opinions pro-israéliennes, conscientes des critiques virulentes qu’elles vont soulever).
Dans la presse laïque israélienne, on s’étonne de ce déferlement d’antisionisme et d’antisémitisme dans le monde : “Ne réalisent-ils donc pas que le ‘Hamas a commis un carnage contre des vieillards, des femmes et des enfants ?!”, s’exclament-ils. Israël va même montrer à des journalistes étrangers des vidéos témoignant des atrocités perpétrées par les terroristes palestiniens, vidéos gardées précieusement pour servir dans le futur à “convaincre” l’opinion internationale de son droit de représailles. L’État hébreu a vraiment la mémoire courte, quand on sait qu'à trois moments de son histoire contemporaine (1948, 1967, et 1973), le pays s’est trouvé en danger d’extermination, encadré par plusieurs armées arabes, et que les Nations observaient passivement le déroulement des événements !
Nos Sages nous enseignent que “‘Essav hait Ya’akov”. Tout au long de son histoire, surtout en Galout, Israël en a fait la douloureuse expérience. Il est certain que l’on ne peut mettre tout le monde dans le même panier et qu’il s’est certes levé chez les Nations de nobles personnages qui nous ont offert leur protection et leur appui. Mais de manière générale, on ne doit notre Salut qu’à l’intervention divine, qui, “dans les coulisses”, s’applique à nous sauver de nos ennemis.
Après le choc du 7 octobre, Israël connaît un réveil sans précédent d’Émouna et de renforcement dans l’application des Mitsvot. On se croit à l’époque biblique lorsqu’on voit sur des vidéos des soldats de Tsahal prier et chanter des louanges à D.ieu, sonnant le Chofar et revêtant des Tsitsit. Même au sein de la Knesset, se lèvent des membres sans apparence pieuse qui expriment leurs convictions religieuses suite à ce drame national. Seuls les médias laïques restent figés comme dans le passé avec les mêmes discours, tentant d’analyser et de comprendre notre situation actuelle en faisant abstraction d’une donnée essentielle : le destin du Juif dépend en définitive de son rapport avec D.ieu et la Torah.
Heureusement, le peuple d’Israël s'éloigne de l’influence de ces médias pour se tourner vers nos valeurs éternelles.
“Hakol kol Ya’akov véhayadayim yédé ‘Essav” : face aux mains de ‘Essav, Ya’akov ne doit son salut qu’à sa voix, celle de la prière et de l’étude de la Torah !