Rien de plus beau que de se connecter à notre patrimoine, à notre héritage pour en tirer des leçons extraordinaires qui ne feront que nous inspirer et nous aider à nous rapprocher du Maître du Monde. Mais parfois c’est dur, on baisse les bras face à l’effort et aux changements qui peuvent sembler trop drastiques. Pour puiser les forces qui nous donneront de l’élan dans notre avancée spirituelle, et notamment dans la Tsni'out, rappelons-nous constamment un point essentiel : combien Hachem nous aime. Combien chacun de nos efforts, de nos volontés, de nos études, de nos pensées positives compte et est apprécié, même si on ne le ressent pas forcément.
Chaque effort compte !
Dans cette Paracha, Hachem ordonna à Moché et à Aaron, avec la participation des chefs des tribus, de faire un recensement de tous les mâles âgés de plus de 20 ans. Rachi commente que cela prouve l’affection qu’Hachem éprouve pour chacun de ses enfants. Tels de précieux trésors, Il les compta d’ailleurs souvent : lorsqu’ils quittèrent l’Égypte, juste après la faute du veau d’or et maintenant lorsque Sa présence résidait au milieu du camp.
Chaque petit centimètre de tissu en plus sur nos vêtements pour être dignement vêtues. Chaque seconde, minute, heure, journée ou semaine où nous porterons des jupes ou des robes aux bonnes longueurs. Chaque haut discret aux bonnes encolures porté même un court instant. Chaque fois où l'on utilisera un maquillage, un accessoire, un bijou sympa et raffiné. Tous auront une valeur inestimable pour le Roi du monde. Savez-vous pourquoi ? Car nous sommes Ses filles bien-aimées, Il nous chérit, Il nous affectionne, Il croit en nous sans aucune distinction.
Ne chutons pas dans le désespoir, ne laissons pas notre mauvais penchant nous faire croire que nos efforts sont vains, rappelons-nous constamment Son amour envers nous et combien nos actes même les plus infimes, nos petites victoires du quotidien ont une valeur inestimable.
La Tsni'out : L’emblème de la femme juive
« L'Éternel parla à Moché et Aaron en ces termes : Rangés chacun sous une bannière distincte, d'après leurs tribus paternelles, ainsi camperont les enfants d'Israël ; c'est en face et autour de la tente d'assignation qu'ils seront campés ». Rachi explique que chaque drapeau comportera comme signe distinctif un morceau d’étoffe colorée suspendu à lui, chaque drapeau présentant une couleur différente et la couleur de chacun correspondant à celle de la pierre de la tribu en question fixée au pectoral. Chacun pouvait de cette manière reconnaître son drapeau.
Lorsque nous sommes vêtues d’habits conformes aux lois de la Tsni'out, on porte en nous l’emblème de la royauté divine. On nous distingue alors comme les filles d’Israël parées de nos atouts royaux : jupes, robes, hauts discrets, élégants, pudiques et raffinés.
Notre chevelure somptueuse, atout de charme inconditionnel, sera couverte et réservée à celui qui possède la clé de notre cœur : notre époux. Les doux traits de nos visages, la profondeur de nos regards révèleront alors notre beauté éternelle : notre lumière intérieure. Car comme le dit le Rambam dans le « Guide des égarés » Panim [visage] et Pnim [intérieur] sont des homonymes - פנים - car le visage est le reflet de l'intériorité et de la profondeur de l'âme.
Chères amies ! Dressons notre étendard ! Retrouvons le respect qui nous est dû ! Optons fièrement pour la Tsni'out et tout ce qu’elle implique : un comportement et un habit pudiques, signes de distinction mais aussi preuves d’amour et de respect du Maitre du monde envers chacune de Ses filles bien-aimées.
Cet article est dédié à l’élévation des âmes des victimes de Méron, pour la guérison de tous les malades d’Israël et pour la délivrance finale en douceur.