Le signe de la balance (« Moznaïm » en hébreu) correspond au mois de Tichri[1] (vers octobre). Découvrez toutes les caractéristiques de ce signe dont la qualité principale est indubitablement… l’équilibre ! [2]
Balance/Moznaïm
Mois : Tichri (approx. octobre)
Chiffre : 7
Tribu : Ephraïm
Pierre : le Choham
Elément fondamental : l’air
Organe : le foie
Le mois de Tichri est appelé le 7ème mois par nos Sages, qui débutent le calendrier juif avec le mois de Nissan (approx. avril). Or, le chiffre 7 est d’une importance capitale dans le judaïsme :
- Le monde fut créé en 7 jours ;
- Le jour du Chabbath, le plus important de la semaine, est le septième jour ;
- Les mondes supérieurs sont composés de 7 cieux, dont le plus élevé est le septième ;
- L’Histoire du monde doit durer 7 millénaires, dont le dernier est le Chabbath de l’humanité.
Il s’agit d’un mois propice aux délivrances : c’est en Tichri que les prières de nos matriarches Sarah, Rivka et Ra’hel, toutes stériles, furent exaucées, et c’est également en Tichri que Yossef fut libéré des geôles égyptiennes et accéda au poste de vice-roi d’Egypte.
Il est également appelé par les prophètes « Yaréa’h Haéthanim » (« le mois des êtres stables ») (Roi I 8,2), car c’est celui où naquirent les trois patriarches du peuple juif, Avraham, Its’hak et Ya’acov. Il s’agit en soi d’un mois « stable » du fait de la présence en son sein de nombreuses célébrations et Mitsvot de la Torah (Roch Hachana, Yom Kippour, Souccot, Sim’hat Torah, Chémini ‘Atsérèt).
La balance, quant à elle, fait référence aussi bien à la stabilité qu’à la notion de justice, qui s’exprime à travers la fête de Roch Hachana (le « Jour du jugement »), ainsi qu’à la création du monde qui eut lieu en Tichri et lors de laquelle tout fut pesé et réfléchi.
Une joie intrinsèque
Le mois de Tichri est caractérisé par la joie : celle liée à la Téchouva, celle liée au renouvellement du monde qui a lieu à Roch Hachana, celle de Souccot et de toutes les Mitsvot qui s’y rattachent (notamment la Sim’hat Beth Hachoéva). Les natifs de Tichri sont ainsi des êtres naturellement joyeux, optimistes et sociables. Ils sont ouverts et communicatifs, ce qui peut leur assurer une grande réussite dans ce qu’ils entreprennent, notamment au niveau matériel. Ils disposent en plus de la capacité d’accomplir les Mitsvot dans la joie (l’une des plus belles vertus qu’un Juif peut acquérir !), ce qui leur garantira sans conteste une part honorable dans le monde futur.
Quand le mauvais œil n’a pas d’emprise...
Même lorsqu’ils connaissent la réussite matérielle et qu’ils s’enrichissent, les natifs de la balance ne sont généralement pas exposés au mauvais œil. En effet, ils fuient tout ce qui a trait à l’ostentation et se contentent de vivre de manière honnête, en donnant généreusement à la Tsédaka. De plus, leur nature conciliante, indulgente et aimable les rend agréables aux yeux des autres qui ne peuvent que les apprécier et non les jalouser !
Cependant, ainsi que leur signe semble y faire allusion, tout est question d’équilibre : les natifs de la balance doivent veiller à ce que leur absence d’agressivité et leur volonté d’aider autrui ne se retournent pas contre eux. Ayant parfois tendance à se laisser abuser par les autres, ils doivent impérativement apprendre à dire non lorsque c’est nécessaire !
Exercice d’équilibre
Naturellement équilibrés, les Balances sont des êtres sereins et tolérants qui s’éloignent des excès et respectent les lois établies. Avec leur entourage, ils se montrent patients et capables d’accepter des points de vue différents des leurs. Ils vivent en général en paix avec eux-mêmes et avec les autres. Ils fuient tout ce qui a trait au mensonge, à l’hypocrisie, ou encore la médisance. S’ils sont rarement des leaders d’opinions ou des chefs, ils excellent par contre dans la médiation et l’arbitrage. Ils font du reste preuve d’un bon esprit d’initiative et d’une bonne organisation. Leur imagination débordante est pour eux un atout, puisqu’elle les apaise et les motive. Ce sont d’excellents guides : de par leurs conseils avisés et bienveillants, ils savent mener leur entourage sur la bonne voie. D’un tempérament assez émotif, ils se font par contre assez facilement du « mauvais sang » (l’organe leur correspondant est d’ailleurs le foie).
Je m’améliore :
Le natif de la balance, s’il bénéficie effectivement d’excellentes dispositions pour affronter la vie et accomplir ses devoirs en tant que Juif, doit veiller néanmoins à travailler les points suivants :
- Apprendre à faire le tri entre les bonnes tendances qui l’animent et le mal qui l’habite, qui se traduit généralement par l’envie de succomber à la faute. C’est ainsi qu’il atteindra l’équilibre auquel il aspire tant !
- Ne pas se laisser envahir par ses sentiments. Ceux-ci pouvant avoir une répercussion sur sa santé physique et mentale, il est essentiel pour la Balance de procéder à une introspection et se débarrasser d’un trop-plein émotif néfaste. Une balade en plein air est pour lui le meilleur moyen d’y voir plus clair et de retrouver la sérénité !
- Apprendre à pardonner. Nous l’avons vu, la Balance est un être sensible, profondément attaché à son équilibre. Les attitudes violentes et punitives à son encontre sont aussi inefficaces que très mal vécues ; elles laissent chez lui une empreinte durable dont il aura beaucoup de mal à se guérir. Il est donc essentiel pour lui d’apprendre à oublier les offenses et à tourner la page.
- Prendre des décisions. Hésitant, pesant longuement le pour et le contre, la Balance affiche parfois une légère propension à l’indécision, voire à l’inaction. Il est donc important pour lui, après avoir analysé avec attention la situation, de prendre les décisions qui s’imposent et agir en fonction d’elles.
[1] Seul le mois hébraïque est pris en compte. Pour connaître votre mois hébraïque de naissance, consultez notre convertisseur de dates : http://web.torah-box.com/dates/convert
[2] Si le judaïsme voit en l’astrologie une science tout à fait fiable, elle ne la considère pas pour autant, contrairement aux autres Nations, comme une science exacte, aux données figées auxquelles l’individu serait soustrait de manière absolue et ne pourrait échapper. Rejetant la notion de déterminisme, le judaïsme soutient que le libre-arbitre permet à l’homme de s’élever au-delà de sa condition, de ses tendances foncières et de sa destinée astrale. La série d’articles sur les signes du zodiaque d’après les écrits de nos Sages ont donc pour but de tracer les grandes caractéristiques relatives à chaque signe afin de : 1. Nous permettre de juger autrui de manière indulgente, lorsque certains comportements nous dérangent (car nous comprendrons qu’ils lui sont hérités par son signe) ; 2. De mieux nous connaître et de corriger ainsi certaines de nos tendances négatives.