La première étape dans chaque changement est de réfléchir à ton hygiène de vie puis d’arriver aux conclusions qui s’imposent et te fixer des buts pour progresser.
Pose-toi l’une des questions suivantes ou d’autres du même ordre :
- « De quelle façon se passe le coucher des enfants, en criant ou en leur racontant une histoire ? »
- « Comment est-ce que je réagis lorsqu’ils ne m’obéissent pas ? Est-ce que je me mets en colère ? Je punis ? Je frappe, je cède ou je les éduque ? »
- « Comment j’accueille mon mari en fin de journée, avec des plaintes ou un visage souriant ? »
- « Comment est-ce que je réagis quand mon époux me fait une remarque ?
Est-ce que je suis vexée ? Est-ce que je m’énerve à mon tour ou est-ce que je garde le silence et essaie de comprendre et d’arranger ce qui peut l’être ? »
- « Quelles sont mes réactions lorsque les enfants se disputent ? Est-ce que je tente de trouver un compromis, est-ce que je les punis ? Est-ce que j’essaie de leur inculquer la façon de se mettre les uns à la portée des autres ? »
- « Quel est le fonctionnement de la maison ? Vit-elle en suivant un rythme précis ou est-elle submergée par des montagnes de lessives et de vaisselles ? »
- « De quelle façon je réagis quand les événements ne se déroulent pas comme prévu ? Est-ce que je suis brisée et d’une humeur massacrante ou est-ce que j’accepte tout avec amour et confiance ? »
- « Quelles sont mes réactions quand je suis préoccupée ? Suis-je à prendre avec des pincettes ou désespérée ? Ai-je tendance à tout peindre en noir ou est-ce que je me mets à prier et à espérer que tout finira bien ? »
En jugeant avec lucidité où tu te situes, tu pourras prendre conscience des domaines où tu dois t’améliorer et tu mettras au point un plan d’action pour atteindre tes objectifs.
Le silence règne dans la chambre des enfants. Ils sont tous plongés dans un profond sommeil.
Au lieu de profiter de cet instant de répit pour discuter au téléphone avec ma sœur, je décide de noter sur un papier le bilan de ma journée.
J’aurais bien pu le faire oralement. Mais en écrivant, je me suis aperçue combien d’attitudes peu recommandables j’avais eues et j’ai ressenti en moi une honte indicible.
Si l’on m’avait arrêtée dans la rue et que l’on m’avait demandé de me noter, je me serai attribuée la meilleure note. Je suis d’une nature confiante et je réussis dans beaucoup de domaines. Même ma maison a l’air de bien tourner !
En rédigeant cette liste et en passant en revue tous les domaines, j’ai découvert où je me situais réellement…
Nous sommes pétries d’habitudes et nous n’en sommes parfois même pas conscientes.
Pour changer, nous devons examiner nos actions. En faisant le point sur notre état, nous devons nous arrêter, prendre un temps de recul ! Il faut alors décider de modifier la situation actuelle coûte que coûte et de prendre un nouveau départ !
Je me suis rendue compte que je frappais mes enfants plus que de raison. A ce moment, j’ai pris la ferme décision que pour moi, les coups étaient interdits !
Aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir tenu ma résolution et la discipline s’est installée chez moi de manière beaucoup plus douce.
Chabbath après Chabbath, j’arrivai en courant, essoufflée, pour allumer les bougies. Un beau jour, je décidai que cette situation ne pouvait plus durer et la semaine d’après, tout sembla déjà différent !
Je suis tellement déterminée que j’organise toute ma semaine pour me donner les chances de réussir. Rien d’étonnant que les veilles de Chabbath se déroulent à présent dans une atmosphère beaucoup plus agréable !
S’arrêter dans la vie alors que l’on est en plein marathon est une idée originale, mais c’est un acte de valeur, beaucoup plus révélateur et efficace que tous les changements extérieurs !
Tu peux métamorphoser ta vie en modifiant des actes quotidiens ou des pensées !
Une femme a considéré un cours de « ’Hovot Halévavot », auquel elle assistait chaque semaine, comme étant une façon d’apprendre à embellir son visage…
Ce cours d’esthétique d’un autre genre est beaucoup plus élevé, beaucoup plus pur.
Il insuffle en nous un « vent de raison ».
La Rabbanite Elyashiv refusait d’acheter une nouvelle robe pour le mariage de ses petits-enfants. Elle en dévoila la raison à ses filles. Si elle achetait une nouvelle tenue, peut-être qu’on ne la reconnaîtrait pas…
Tu peux te renouveler et t’offrir chaque jour une robe.
Il ne s’agit pas d’un vêtement brodé avec du tissu et des fils, mais d’un habit qui enveloppe ton âme.
Certains sont cousus de tristesse et de colère et d’autres sont confectionnés à partir de la joie, du don et d’un visage accueillant.
En renouvelant ta « garde-robe », les membres de ta famille ne te reconnaîtront peut-être pas, mais tu recevras de sincères compliments !