Alors que le sujet de la vie après la mort fit grand bruit au sein de la communauté scientifique lorsque de grands noms du métier ont démontré que les cas d’expérience de mort imminente (EMI) s’étaient avérés véridiques, des critiques se firent entendre, arguant qu’il ne s’agissait de rien de plus que de simples hallucinations. Bien que cet argument spéculatif fut dénué d’assises solides expérimentées par la recherche, il a cependant été manipulé avec suffisamment de tact par les médias pour enfouir avec lui l’épisode de la vie après la mort chez les scientifiques. Après tout, qui aurait intérêt à ce que les populations soient bousculées ou renforcées dans leurs croyances religieuses par la science elle-même ?
Pourtant, des chercheurs droits et intègres se sont attelés à la tâche : démontrer scientifiquement qu’il n’y a pas de place à l’hallucination dans les épisodes d’expérience de mort imminente.
L’impossibilité de l’hallucination
Le Dr Jean-Jacques Charbonier rejette la thèse du phénomène hallucinatoire, arguments à l’appui : « L’hypoxie et l’hypercapnie produisent des tableaux cliniques particuliers regroupant une lenteur d’idéation, une irritabilité, des difficultés de concentration et des troubles de la mémoire, bref, des comportements qui contrastent énormément avec les perceptions accrues et la clarté mentale de ceux qui vivent une EMI. Quant à la vision d’un point lumineux induite par un lobe occipital mal perfusé, celle-ci crée une image semblable à celle d’un écran qui s’éteint sur un vieux poste de télévision. Cela n’a absolument rien de commun avec l’indicible lumière d’amour qui surgit et s’accroît au bout d’un tunnel », explique-t-il.
Le Dr Eben Alexander partage ce point de vue. Neurochirurgien américain, il pensait lui aussi que les EMI étaient de simples fantasmes produits par un cerveau en situation de stress extrême, avant de plonger lui-même dans un coma profond suite à une grave maladie. « Le niveau d’infection de mon cerveau était si grave que les lésions cérébrales empêchaient toute production d’hallucinations, de rêves ou d’effets des médicaments sur la conscience. Pourtant, dix ans plus tard, je me rappelle à 100 % de mon EMI comme si elle avait eu lieu hier. Ce fut une véritable initiation », témoigne-t-il.
Concernant le descriptif du contact avec les patients, Evelyn Elsaesser, spécialiste du sujet, insiste sur le fait qu’ils ne sont accompagnés d’aucun symptôme de maladie mentale, et que ce sont des vécus cohérents, réjouissants et apportant une tranquillité aux sujet les ayant vécu, tandis que les hallucinations sont généralement effrayantes, insensées et irrationnelles. Ces sensations contraires aux états hallucinogènes sont l’expérience vécue par des millions de gens. Parmi eux, personnes n’aurait donc vécu un état hallucinatoire traditionnel ? S’il y avait lieu de parler d’hallucination, comment des millions de gens ne répondant pas aux critères psychotiques de la pathologie seraient-elles malgré tout considérées comme victimes d’hallucinations ?
De nombreux sujets d’EMI ou de sorties de corps sont capables de relater avec exactitude des conversations entre les médecins ou les membres de leur famille, ou encore de décrire avec précision des objets ou des scènes ayant eu lieu dans l’hôpital voire même en dehors. « Cela veut donc dire que ces patients ont vu sans leurs yeux, entendu sans leurs oreilles et compris sans leur cerveau ! », s’exclame le Dr Charbonier. S’il s’agissait d’un phénomène hallucinogène, comment leurs cerveaux occupés à l’hallucination a-t-il rapporté des éléments démontrant une compréhension claire et limpide d’une réalité manifeste ?
Cela vient aussi contester le concept fondamental de la science occidentale selon lequel la conscience est produite par le cerveau et ne peut donc exister sans lui. Selon le Dr Pim Van Lommel, « il paraîtrait même exister un rapport inversé entre la clarté de conscience et la perte des fonctions cérébrales ». Après 20 ans de recherches sur les EMI, ce célèbre cardiologue néerlandais dit en être arrivé à l’inéluctable conclusion selon laquelle la vie après la mort est une vérité démontrable.
De plus, les chercheurs défendant l’authenticité de la mort imminente rétorquent à leurs détracteurs qu’il est insensé d’émettre l’hypothèse que l’expérience de mort imminente est due à un épisode hallucinogène, car comment tant de gens aux quatre coins du monde, croyants comme athées, seraient victimes d’exactement la même hallucination ?
Et si la critique s’entête à rétorquer que le monde se conditionne depuis plus d’un siècle à s’apprêter à ressentir cette expérience lors de l’épisode de fin de vie, et que cela est dorénavant entré dans la conscience collective, comment répondre au fait que des enfants témoignent vivre les mêmes événements ? Eux aussi seraient suspectés d’avoir été influencés par l’esprit collectif ? A 7 ans ?
Le cas expérimental du Docteur Eben
Le Dr Eben Alexander est un célèbre neurochirurgien américain, avec ses 25 ans d’expériences dont 15 au fameux Brigham & Women’s Hospital et à la Harvard Medical School à Boston, dans le Massachusetts. Le Dr E. Alexander est une figure emblématique dans son domaine. Une nuit de 2008, il s’est réveillé avec de graves spasmes et douleurs dans la tête, puis il s’est effondré. En l’espace de quelques heures, ce neurochirurgien en bonne santé, se trouva au bord de la mort.
Quand il fut emmené à l’hôpital, il était déjà dans un profond coma. Le rapport de diagnostic a indiqué que tout ceci était causé par une méningite bactérienne sévère. Les médecins ont dit à sa femme que son corps ne montrait plus aucune activité cérébrale reconnaissable et qu’il pourrait ne pas survivre. Mais le Dr Alexander a raconté qu’il avait atteint un « autre monde », même si en tant qu’homme de science qui ne croit que ce qu’il voit ou ce qu’il a pu analyser, il avait toujours été persuadé qu’il n’existait pas d’autre monde, et qu’il a vécu ce qu’il appelait lui-même auparavant des « hallucinations » et des « illusions » comme ce qui était admis par une bonne partie de ses confrères.
Il a révélé qu’il a voyagé dans un endroit sombre sans forme. « J’ai été sauvé par la mélodie de la lumière qui tournoyait. Elle s’est rapprochée et s’est ouverte, et c’était une brèche dans le tissu du monde où j’étais, qui venait de s’ouvrir autour de moi », a expliqué le Dr Alexander dans une entrevue avec ABC.
Le Dr Alexander dit qu’une jeune femme, qu’il n’avait jamais vu auparavant, l’a guidé dans le « monde nouveau et vivant » pendant qu’ils « passaient à toute vitesse, tous les deux ». Il a indiqué qu’elle ne lui a jamais parlé, mais ses pensées lui étaient transmises dès qu’elle le regardait. « Elle a dit : ‘Tu es aimé. Tu es chéri. Il n’y a rien que tu puisses faire de mal' », rapporta-t-il .
Il a raconté : « Je me souviens qu’on m’a dit : ‘Nous t’apprendrons beaucoup de choses, mais tu repartiras.' » Il se rappelle qu’elle lui a dit : « Tout va bien, ne t’inquiète pas », avant qu’il ne regagne son corps. Puis, au bout de sept jours, il sortait du coma.
Après s’être rétabli de son coma et bouleversé par ce qu’il venait de vivre, le Dr Alexander, qui a été élevé dans une famille adoptive, décida de rencontrer ses parents biologiques pour revenir à ses véritables sources. Sa stupéfaction fut de taille lorsque que ses parents biologiques lui ont appris qu’il avait une sœur biologique qu’il n’avait jamais rencontrée, et que celle-ci était morte à l’âge de 36 ans. Quand il a vu sa photo, il s’agissait de la même personne qu’il avait rencontrée dans « l’autre monde » – les mêmes traits, la même personne qu’il n’avait jamais vu de sa vie auparavant. Son trouble était à son comble, mais l’homme entrevit déjà le nouveau monde qu’il avait toujours habilement évité, celui de la spiritualité.
« C’était si incroyable », s’est-il exclamé. « Je ne peux pas dire à quel point c’était puissant. Il n’y a pas eu d’erreur, c’est exactement elle. »
Avec ce témoignage vécu, le Dr Alexander atteste que dans son cas, la thèse de l’hallucination est absolument invalide car la méningite bactérienne dont il a été victime a infecté tout son cerveau, y compris les zones qui contrôlent la vision, les pensées, l’imagination et les zones qui contrôlent notre capacité à rêver. Il a enregistré son récit dans le livre La Preuve du paradis.
Alors que l’ensemble de la communauté scientifique peine encore à admettre l’essence de l’âme, l’autre monde ainsi que l’existence pourtant si évidente du Créateur, les preuves se multiplient et les recherches se succèdent, affirmant que la spiritualité est une réalité démontrable. Petit à petit, le monde occidental découvre par lui-même les vérités que la Torah révèle depuis son don au Mont Sinaï. Souhaitons-lui bonne chance !