La théorie de l’évolution rendue populaire par le naturaliste Charles Darwin au milieu du 18ème siècle est une hypothèse encore bien tenace au sein de la communauté scientifique. Cette théorie soutient que les créatures changent constamment et se développent dans le but de s’adapter à leur environnement. Cette adaptation se serait faite à travers des mutations tout à fait hasardeuses sans la moindre guidance ni préméditation et d’innombrables heureux hasards…
Mais, pour qu’une théorie soit validée par la science et se voit adoptée comme une vérité scientifique, elle doit répondre aux critères de l’expérience mesurable. C’est le propre de la discipline scientifique. Or, au vu des implications de la théorie de l’évolution avec la réalité, celle-ci devait et pouvait, d’après les dires de Darwin, se vérifier concrètement « sur le terrain ».
C’est d’ailleurs Darwin qui en exprime l’idée. Au huitième chapitre de son fameux livre L’Origine des Espèces, il déclara : « Si ma théorie est vraie, un nombre illimité de variétés, qui serait le point commun entre toutes les espèces du même groupe, aurait sûrement dû exister. Par conséquent, la preuve de leur existence peut être trouvée seulement parmi les fossiles. »
En d’autres termes, si ses hypothèses étaient exactes, alors de nombreuses « espèces intermédiaires » auraient vécu dans l’histoire, reliant différentes espèces vivantes les unes aux autres. Si les oiseaux avaient en effet évolué en reptiles comme imaginé par la théorie, alors des millions de créatures mi-oiseau mi-reptile auraient vécu à travers l’Histoire, et ainsi de suite pour chacune des espèces en devenir.
Cependant, le registre fossile découvert par les paléontologues indique précisément le contraire. Lorsque les scientifiques regardent les fossiles, ils découvrent qu’il n’y a pas de différences significatives entre les formes de vie ayant vécu il y a des dizaines de millions d’années et leurs équivalents d’aujourd’hui. Ils sont quasiment tous identiques à leurs équivalents actuels. Le registre fossile nous apprend bien que certaines espèces vivantes se sont en effet éteintes, mais il ne fait nullement mention qu’une espèce se serait transformée en une autre. Les chaînons manquants manquent toujours…
Nombre de paléontologues le confirment d’ailleurs clairement :
« Une difficulté majeure face à la tentative de prouver la théorie demeure la question des fossiles : les empreintes des espèces disparues, préservées dans les formations géologiques de la terre. Ces archives n’ont jamais révélé de traces de l’hypothèse formulée par Darwin, en l’occurrence les variants intermédiaires – au contraire, les espèces apparaissent et disparaissent de manière soudaine, et cette anomalie va plutôt dans le sens de l’argument créationniste qui clame que chaque espèce a été créée par D.ieu ». Mark Czarnecki, « The revival of the creationist crusade » Maclean’s, janvier 19,1981, p. 56
« … le registre fossile connu ne documente pas un seul exemple d’évolution phylogénique accomplissant une transition morphologique majeure et donc n’offre aucune preuve que le modèle gradualiste puisse être valable » (S.M. Stanley, Macroevolution, W.H. Freeman, San Francisco, 1979, 39)
Si les fossiles transitionnels n’existent pas, les fossiles vieux de plusieurs dizaines de millions d’années existent, eux, bel et bien. Comment ces découvertes coïncident-elles avec la foi juive qui déclare que la terre n’est guère plus âgée que 5783 ans et comment expliquer que certains de ces fossiles ressemblaient à des hommes-singes ?
5783 ans est-il l’âge de l’humanité ?
Concernant la datation liée à la Genèse, les 5783 ans qu’affichent nos calendriers, il faut savoir qu’ils ne débutent pas depuis la création du monde comme on s’entend à le dire, mais depuis la naissance d’Adam, le premier homme, c’est-à-dire six jours après le début de la création du monde. (Roch Hachana étant l’anniversaire de la création de l’homme et non celui de la création du monde)
« Cette chronologie », nous dit le livre du Kouzari, « a été minutieusement établie en se fondant sur les années de la vie d’Adam, de Chem et d’Enoch jusqu’à Noé…Cette chronologie a été fixée à partir de ces hommes divins » (Kouzari, livre premier, alinéa 47)
Concernant les six jours antérieurs à la vie d’Adam, dont la terre et son champ gravitationnel n’étaient absolument pas équivalents au nôtre, et où le temps s’écoulait donc incontestablement de façon différente, le Pr Gérald Schroeder nous démontra, calcul à l’appui dans son livre « La science de D.ieu » (p. 83), qu’ils coïncident parfaitement avec les estimations des scientifiques concernant l’âge de notre Terre. Pour plus de précision sur ce point, je renvoie le lecteur à un article que j’ai précédemment rédigé sur le sujet.
Donc, les milliards d’années d’existence de la Terre ne posent absolument aucun problème à la Torah, mais que dire des formes antérieures au premier homme sur terre, celles mi-homme mi-singe ? Qu’est-ce que la Torah en dit ?
Les êtres « mi-homme mi-singe » dans la Torah
Lorsque nous recherchons dans l’océan de la littérature talmudique des êtres correspondant au descriptif donné par les fossiles, « mi-homme mi-singe », nous sommes pour le moins stupéfaits...
La narration scientifique nous a habitués à ses dessins représentatifs des hommes de Neanderthal et de Cro-Magnon, ressemblant d’un certain point de vue à des hommes, et de l’autre à des singes : arcades sourcilières proéminentes, front fuyant et allure parfois courbée etc... un profil que les fossiles de ces hominidés tendent à confirmer.
Dans les références de la Torah, il existait bien des êtres dotés du même profil.
Voyons cela.
La Michna dans le traité de Kilaïm(8, 5) rapporte une discussion concernant le statut Halakhique d’êtres nommés « Adoné Assadé ». Les commentateurs expliquent qu’il s’agit d’individus à l’aspect mi-homme mi-singe qui résidaient dans les champs. (Talmud de Jérusalem, Kilaïm)
Le Rambam explique ainsi : « ce sont des bêtes ressemblant aux êtres humains, dont les rapporteurs des récits de la création du monde disaient qu’ils s’exprimaient de façon similaire à l’homme en émettant des sons, mais totalement incompréhensibles… » (Commentaire sur la Michna, Kilaïm 8, 5)
Rachi dit qu’ils sont « une sorte d’hominidés » (Job 5, 23)
Le Tiféret Israël écrit sur place : « Mes maîtres ont expliqué qu’il s’agissait d’un animal à l’aspect humain ». Il écrit au passage qu’il n’y a pas à s’étonner de ne pas voir mentionner un telle espèce dans les livres de littérature scientifique car ils ont disparu de la surface de la terre « comme beaucoup d’autres espèces dont on ne retrouve que les ossements (fossiles) dans le sol, telle que les mammouths. » Et il écrivait cela il y a plus de 160 ans…
D’autres textes relevant des parties cachées de la Torah nous révèlent qu’il existait bien avant la création d’Adam, le premier homme, des êtres mi-homme mi-singe (voir aussi Job 5, 23).
Parallèlement à cela, il y a également d’autres façons d’interpréter les fossiles des paléontologues à l’aune de la Torah. Les textes talmudiques nous révèlent l’existence de certaines créatures semblables, elles-aussi, aux êtres humains d’un certain point de vue : les démons.
Le Talmud dans ‘Hagiga (p. 15) dit qu’ils se reproduisent, mangent et meurent comme des êtres humains mais ne donne pas de description exhaustive de ces êtres particuliers. Le Rambam, lui, le fera dans son Guide des égarés partie 1, alinéa 7. Il écrit « Tout celui qui n’a pas bénéficié de cet aspect que j’ai expliqué, n’est pas un être humain, mais un animal à l’aspect humain. Cependant, il est plus dangereux que les autres animaux, car son esprit peut lui servir à confectionner toutes sortes de stratagèmes que n’ont pas les autres animaux. C’est ce genre d’êtres dont le Midrach dit qu’ils ont précédé Chet – les démons. »
Il n’est donc pas étonnant de trouver de nombreux fossiles dans le sol ressemblant à des hommes-singes car ces êtres décrits par la Torah ont bien vécu et se sont accouplés. Ils ont sans doute formé des tribus par la suite, plus ou moins grande. On est en droit de penser qu’ils se sont étendus dans tous les coins du globe, car leur existence remontait avant le glissement des plaques tectoniques (lui aussi évoqué par la Torah) qui provoqua la faille sismique afro-syrienne, cette crête qui isola le tiers oriental du continent des deux tiers occidentaux. Ainsi la Torah est une nouvelle fois en parfait accord avec la réalité des faits, ou plutôt la réalité des faits relate à merveille les informations contenues depuis longtemps dans la Torah…
Ces informations sont précieuses en cela qu’elles expliquent une réalité vécue par le monde de la science, et en expliquent même la source. Si le registre fossile a toujours fait peur au croyant, tant sur le plan de la datation que sur celui des questions existentielles qu’il suscitait, la Torah n’y voit absolument aucune contradiction. Bien au contraire, elle explique des milliers d’années plus tôt l’existence de ces formes similaires à l’homme et le singe, tout en affirmant que toutes ces créatures ont été créées par l’unique maître d’œuvre – D.ieu.