Avez-vous déjà entendu parler de conception intelligente ou d’Intelligence Design ?

C’est l’appellation de plus en plus courante employée par les scientifiques pour définir le monde qui les entoure. Force est de constater que l’Univers dans son ensemble est régi par des lois extraordinairement précises, que l’homme est doté d’informations fonctionnelles que la matière n’a pas pu « penser » d’elle-même ; ils rejettent peu à peu la pensée darwinienne du siècle précédent. 

En février 2019, ils étaient plus de 1000 scientifiques des quatre coins du monde, tous détenteurs d’un doctorat, qui signaient une pétition intitulée – A Scientific Dissent from Darwinisim – en français : une dissidence scientifique contre le darwinisme. La charte titrait en grosses lettres : « Nous sommes sceptiques quant aux allégations relatives à la capacité d’une mutation aléatoire et d’une sélection naturelle pour tenir compte de la complexité de la vie. Il convient d’encourager un examen attentif des preuves de la théorie darwinienne. » (https://dissentfromdarwin.org/).

La plupart des scientifiques ont même expliqué les raisons qui les ont poussés à signer la pétition en question. En voici quelques extraits :

Le Dr Stanley Salthe, professeur émérite du Brooklyn College of the City University of New York déclare : « La théorie évolutionniste darwinienne était mon domaine de spécialisation en biologie. Entre autres choses, j’ai même écrit un livre sur le sujet il y a trente ans. Cependant, avec mes années de recherches, je suis devenu un farouche opposant à la théorie darwinienne et je la décris à présent comme un mythe alimenté par la société matérialiste. C’est pour cela que je suis d’avis que les étudiants en biologie aient la possibilité d’en apprendre davantage sur les déficiences et les limites de la théorie de l’évolution. »

Dr Douglas Axe, directeur de l’Institut de biologie moléculaire de l’université de Biola et professeur invité du Maxwell Institut, souligne quant à lui que « Tant qu’aucun scientifique ne peut montrer comment le mécanisme de Darwin peut produire la complexité de la vie, chaque scientifique se doit d’être sceptique. Le fait que la plupart d'entre eux n’admettent pas cela révèle l’effet malsain de la pression exercée par la société sur le discours scientifique. »

Le Dr Marcos Eberlin, membre de l’académie brésilienne de sciences et fondateur du fameux Thomson Mass Spectrometry Laboratory, partage son expérience : « En tant que biochimiste, je deviens de plus en plus sceptique sur le darwinisme depuis que j’ai été confronté à l’extrême complexité du code génétique et ses nombreuses stratégies des plus intelligentes pour coder, décoder et protéger ses informations telles que les échanges U-T et ribose combiné avec le désoxyribose pour formater l’ADN/ARN et la traduction de son langage à 4 bases dans la langue de vie 20AA qui repose sur une diversité de machines moléculaires faites par les produits d’une telle traduction formant un dilemme « poule-œuf » auquel l’évolution n’a aucune chance de répondre. »

Il y a bien entendu d’innombrables preuves scientifiques qui ont poussé ces scientifiques, chacun dans son domaine de prédilection, à reconnaître la marque d’une conception intelligente dans la création, et nous ne pourrons donc pas toutes les énumérer. D’autant plus que certaines sont trop complexes, d’autres trop longues à développer pour que nous puissions en retirer le profit escompté. Cependant, quelques-unes de ces preuves sont à notre portée et nous pouvons, grâce à elles, nous émerveiller de la signature de D.ieu dans le monde. 

Alors, ne nous en privons pas !

Qui de la poule ou de l’œuf est arrivé en premier ?

Cette question philosophique élémentaire paraît toute simple ; pourtant elle est d’une difficulté redoutable pour ceux qui nieraient l’existence d’un Créateur. 

Qui était là en premier ? La poule ? Comment a-t-elle pu apparaître sans l’œuf qui la porte ? L’œuf ? Comment a-t-il pu être engendré sans une poule qui le pond ?

Ce raisonnement basique peut se reporter sur l’arbre et la graine ainsi que sur d’innombrables autres éléments de la création, qui indiquent tous une préméditation dans la conception.

Rabbénou Tsadok Hacohen dit que ce fut à travers ce genre de raisonnements (entre autres) qu’Avraham Avinou arriva à la conclusion que le monde ne pouvait avoir été conçu sans un Créateur de génie.

Certains scientifiques rient de ce genre de démonstrations, les trouvant un peu trop simplistes à leur goût ; tant qu’il n’y a pas de formules complexes qui en mettent plein la vue, ou de langage biochimique du jargon de laboratoire, cela ne convient pas au standing du raisonnement rationnel.

Alors, offrons-leur l’adaptation du raisonnement d’Avraham Avinou, version scientifique, et nous comprendrons du même coup pourquoi tant de scientifiques soucieux de la vérité optent dorénavant pour l’idée que l’existence est l'œuvre d’une Création divine.

La poule et l’œuf de l’ADN 

Le monde de la biochimie moléculaire sait depuis une cinquantaine d’années que la protéine nécessaire à la vie est une cellule composée d’un système extrêmement complexe, qui en plus de sa complexité stupéfiante, est interconnecté de façon simultanée. Les scientifiques sont désormais conscients que ni la protéine, ni l’ADN, ni l’ARN, ni n’importe laquelle des autres composantes de la cellule ne peuvent exister sans que la cellule dans son ensemble n’existe préalablement. Ce qui nous renvoie au dilemme élémentaire de la poule et de l’œuf.

La constitution de la cellule de protéine est ainsi faite :

            
- l'ADN est essentiel pour qu’une seule protéine puisse se former

- l'ADN ne peut lui-même se former sans protéines

- les protéines elles-mêmes ne peuvent se former sans l’existence de l'ADN

- les protéines ne peuvent se former en l'absence d’autres protéines

- les protéines ne peuvent non plus se former en l'absence de l'un de ces composants

Plus profondément dans la cellule…

- les protéines ne peuvent se former sans la présence du ribosome.

- les protéines ne peuvent se former sans l’ARN

- les protéines ne peuvent se former sans l’ATP

- les protéines ne peuvent se former sans les mitochondries pour la fabrication de l’ATP

- les protéines ne peuvent se former sans le noyau cellulaire

- les protéines ne peuvent se former sans le cytoplasme

- les protéines ne peuvent se former en l'absence d'un seul organite dans la cellule

- et les protéines sont indispensables pour tous les organites dans la cellule afin qu’elles puissent exister et fonctionner

- il ne peut y avoir de protéine sans ces organites.

Nous voilà donc devant un système interconnecté dont le fonctionnement est simultané. Aucune des parties du système ne peut exister sans l’autre, et cela même si un composant existe « fortuitement », il ne peut continuer de « vivre » sans le concours simultané des autres composants de la cellule. Donc, la cellule dans son ensemble est nécessaire pour qu’une seule protéine puisse voir le jour.

Si bien qu’il est clair que sans l’intervention d’un Créateur qui aurait créé toute la cellule dans son ensemble, celle-ci n’aurait jamais pu voir le jour et nous non plus du même coup !  

C’est peut-être le sens des paroles de Job qui disait : « Après que ma peau, que voilà, sera complètement tombée, libéré de ma chair, je verrai D.ieu ! » (chapitre 19, 26).