La théorie de l’évolution enseignée dans les manuels scolaires est truffée de lacunes que ses adeptes ignorent parfois ou tentent de dissimuler. Accordons-leur le bénéfice du doute et partons du principe qu’ils ignorent sans doute les dernières découvertes scientifiques dans le domaine de la biochimie et de l’ingénierie etc. qui invalident totalement cette théorie.  C’est pourquoi nous allons tenter de leur faire réaliser les inaptitudes de cette théorie et espérons que leur honnêteté intellectuelle finisse le travail...

Tout d’abord, essayons d’imaginer le scénario des origines de la vie d’un point de vue purement chimique.

Comment obtient-on une cellule vivante ? Penchons-nous sur la première cellule, celle qui n’a besoin d’aucune autre pour exister et qui pourrait théoriquement se répliquer. Il est nécessaire d’avoir les bons ingrédients chimiques pour que cette cellule voie le jour. Passons en revue les différentes contraintes nécessaires à la formation de la première cellule de vie pour nous rendre compte de l’inaptitude scientifique de cette théorie. 

Première contrainte – localisation et assemblage   

Tous les composants nécessaires à la formation d’une cellule vivante – « la soupe chimique » – dont parlaient les théoriciens de l’époque se devaient d’être précisément tous au même endroit pour former la cellule. Première improbabilité. Mais même si ce miracle avait eu lieu et que tous les éléments chimiques nécessaires à la structure d’une cellule se trouvaient côte à côte, son assemblage défierait les lois de la chimie ainsi que de la probabilité (comme nous l’exposerons). 

Les chimistes ont mis en exergue l'incapacité de la soupe chimique à combiner les différents éléments qui composent une cellule. En effet, ces éléments contiennent des groupements carbonyles (C = O) et des groupements aminés (- NH2) qui réagissent entre eux dès qu'ils sont en contact. Une cellule déjà formée a la capacité de séparer ces éléments - et donc d'empêcher ces réactions chimiques - alors qu'une soupe chimique amorphe n'a pas cette capacité.

De plus, les conditions atmosphériques nécessaires à la formation d'acides aminés dans cette soupe primitive seraient si extrêmes (chaleurs, radiations etc.) que ces réactions seraient presque instantanées. 

Le problème des enzymes

Tous les êtres vivants sont chargés de protéines, constituées de chaînes linéaires d’acides aminés

Les enzymes jouent un rôle catalyseur dans cet assemblage, elles facilitent les réactions chimiques nécessaires à sa formation, en aidant à fabriquer les acides aminés. Leur rôle est d’abaisser l’énergie d’activation d’une réaction chimique qui accroît sa vitesse de réaction. Quasiment tous les processus métaboliques de la cellule ont besoin d’enzymes pour se dérouler à une vitesse suffisante afin de maintenir la cellule en vie. Les enzymes catalysent simultanément plus de 5000 réactions chimiques différentes. Or, les enzymes n’existent que dans une cellule vivante (déjà structurée). Certaines réactions chimiques indispensables à la vie se dérouleraient si lentement sans enzymes qu’elles ne pourraient jamais se révéler utiles, même à travers des milliards d’années d’évolution. C’est pour cette raison qu’en 1953, Stanley Miller et Urey tentèrent de reconstituer en laboratoire les conditions présentes dans la l’atmosphère pour créer des acides aminés en l’absence d’enzymes. Mais ils admirent eux-mêmes ne pas avoir réussi à reconstituer l’atmosphère initiale… Et le manque d’enzymes représente toujours un problème de taille dans la constitution d’une cellule vivante. 

Les sucres

Les sucres eux aussi sont nécessaires à la constitution d’une cellule. Ils sont censés s’être formés à partir de formaldéhyde naturel en présence d’alcali par réaction de Formose (ou Butlerov). Petit problème, les conditions alcalines nécessaires à la réaction chimique escomptée détruisent du même coup des sucres tels que le ribose ou le glucose essentiels à la vie. 

Autre incompatibilité, le Formose n’est pas compatible avec les composés d’azotes (comme les acides aminés justement). 

Le ribose, quant à lui, qui est le sucre constituant l’infrastructure de l’ADN est particulièrement instable et il se décompose très rapidement dans une atmosphère réelle (sans acide ni alcalin).

Les lipides

Les lipides ou « les graisses cellulaires » sont eux aussi indispensable à la formation de la membrane cellulaire. La membrane cellulaire est composée de différents lipides essentiels au patrimoine d’une cellule vivante.

Les lipides sont beaucoup plus denses en énergie que les sucres ou les acides aminés, leur formation au sein de la soupe biochimique élémentaire pose là encore un sérieux problème au niveau thermodynamique.

Outre ce problème de formation des lipides, tous les acides gras en règle générale représentent un défi de taille, car même si de telles molécules arrivaient à se former en bravant les lois de la thermodynamique, des ions tel que le magnésium et le calcium (eux même indispensables) ayant deux charges subatomiques (++, divalents) se combineraient avec les acides gras et les rendraient invalides. (Chadwick, AV, Origine abiogénique de la vie : une théorie en crise, 2005. Origins.swau.edu/papers/life/chadwick/default.html)  

Mais la membrane cellulaire permet également à la cellule de maintenir un pH (potentiel hydrogène) stable, indispensable aux enzymes ainsi qu’une gestions de divers minéraux tel que le sodium etc. Pour cela, la membrane a besoin de canaux de transport qui déplacent spécifiquement les ions hydrogène (protons) et ces « pompes » sont extrêmement sélectives.

Ne vous y trompez pas, le transport à travers les différentes souches de la membrane est si important que « 20 à 30% de tous les gènes de la plupart des génomes codent en faveur de protéines membranaires » (Krogh, A. et Coll., Prédire la topologie des protéines transmembranaires avec un modèle de Markov caché : application aux génomes complets, Journal of Molecular Biology 305). La membrane lipidique ne permet pas le passage des ions chargés positivement en minéraux tels que le calcium, le potassium, le magnésium, le fer, le manganèse etc. ou ceux chargés négativement comme le phosphate, le sulfate etc., pourtant tous essentiels à la vie. Il est donc nécessaire qu’un Architecte agence tous les éléments cellulaires entre eux pour qu’ils se combinent sans se heurter aux lois naturelles citées. 

Des exemples comme cela, il y en a des dizaines de milliers montrant l’incapacité d’assemblage d’une cellule par le pur hasard.  

Même le biologiste Richard Dawkins, surnommé le « Bulldog de Darwin », a dû se rendre à l’évidence que les origines de la vie ne sont pas à la portée de la science. Lors d’une interview donnée pour un film documentaire, Expulsé (Premise film 2008), Dawkins confessa au journaliste Ben Stein ignorer tout des origines de la vie. Voici les termes qu’il employa :

Richard Dawkins : “Le genre d'événement qui a dû se produire pour l'origine de la vie - c'était l'origine de la première molécule auto-réplicante.”

Ben Stein : “Comment est-ce arrivé ?

Richard Dawkins : "Je vous l'ai dit, nous ne savons pas."

Ben Stein : "Vous ne savez donc pas comment cela a commencé?"

Richard Dawkins : "Non, personne non plus”.

Même constat pour le chercheur en biologie et Professeur à l’école des sciences de l’Université nationale autonome du Mexique, Antonio Lazcano, qui étudia les origines de la vie et des procédés de l’évolution pendant plus de 35 ans. Il déclarait : « Nous ne saurons jamais comment la vie est apparueCependant, l'étude de l'apparence de la vie est un domaine d'enquête scientifique mature et bien établi. Comme dans d'autres domaines de la biologie évolutionniste, les réponses aux questions sur l'origine et la nature des premières formes de vie ne peuvent être considérées que comme curieuses et explicatives plutôt que définitives et concluantes » (Lazcano Antonio, Développement historique de la recherche sur les origines, Cold Spring Harbor Perspectives in Biology 2 (11): a002089, novembre 2010 ; doi : 10.1101 / cshperspect.a002089)

Outre les exigences de type biochimique avec lesquelles se heurte la théorie de l’évolution, il en est de même dans le domaine des probabilités mathématiques.

L’improbabilité mathématique

Le mathématicien et astronome Sir Fred Hoyle, titulaire de nombreuses médailles dont la médaille d’or de la Royal Astronomical Society en 1968, du prix Balzan et du prix Crafoord donna l’exemple suivant pour imager la non-viabilité de la théorie de l’évolution, qui, au-delà de l’illustration, révèle une contrainte mathématique imparable. Il déclara : «Imaginez maintenant 10 50 personnes aveugles - debout, épaule contre épaule, elles feraient plus que remplir tout notre système planétaire, chacune avec un cube Rubik brouillé. Essayez de concevoir la chance qu'elles arrivent toutes simultanément à la forme résolue (du cube). Vous avez alors la chance d'arriver par brassage aléatoire d'un seul des nombreux biopolymères dont dépend la vie. L'idée que non seulement les biopolymères, mais le programme de fonctionnement d'une cellule vivante pourraient être atteints par hasard dans une soupe primordiale ici sur Terre est évidemment un non-sens d'un ordre élevé. » (Hoyle, Fred, The Big Bang in Astronomy, New Scientist 92 : 521–527, 1981)

Les mathématiciens de tous temps se sont amusés à calculer l’improbabilité d’une telle entreprise par les éléments nécessaires à la construction des cellules par le hasard. Pour rester avec le Professeur Hoyle par exemple, il déclarait quelques mois avant son décès :     

«La probabilité de formation de la vie à partir de la matière inanimée est de 1 sur 10 40 000   zéros après elle (1 chance sur 10 puissance 40 000)… Elle est assez grande pour enterrer Darwin et toute la théorie de l'évolution. Il n'y avait pas de soupe primitive, ni sur cette planète ni sur aucune autre, et si les débuts de la vie n'étaient pas aléatoires, ils devaient donc avoir été le produit d'une intelligence délibérée. » (Sir Fred Hoyle, cité par Lee Elliot Major, «Assez grand pour enterrer Darwin». Supplément éducatif du Guardian (Royaume-Uni), août 2001; education.guardian.co.uk/higher/physicalscience/story/0,9836,541468,00.htm)

Le nombre total d’événements (ou « opérations logiques élémentaires ») qui auraient pu se produire dans l'univers depuis le big bang (13,7 milliards d'années) a été calculé par le chercheur du MIT Seth Lloyd et n’excède pas 10 120 (10 puissance 120) . Cela fixe une limite supérieure au nombre d'expériences théoriquement possibles pour concevoir la vie par le hasard. Cette limite mathématique définit qu'un événement avec une probabilité de 1 à 10 40000 ne se produira jamais(Lloyd, Seth, Capacité de calcul de l'univers, Physics Review Letters 88 : 237901, 2002; http://arxiv.org/abs/quant-ph/0110141v1)

Ne vous y trompez pas, il n’y a pas que quelques mathématiciens qui invalident la théorie de l’évolution. Un congrès international de mathématiciens regroupant les plus grands spécialistes de la planète fut organisé en 1967 au Winstar Institute de Chicago dans le but d’analyser les probabilités de la théorie de l’évolution et ils déclarèrent à l’unanimité que cette théorie est totalement improbable, c’est-à-dire invalide. (Winstar Inst. Publ. 1967 p.63. Editors : S Moorhead & M.M. Kaplan)  

Le théoricien de l'information et physicien Hubert Yockey (UC Berkeley) a lui aussi déclaré un jour :

“L'origine de la vie par hasard dans une soupe primitive est impossible en probabilité de la même manière qu'une machine à mouvement perpétuel l'est en probabilité. Les probabilités extrêmement faibles calculées dans ce chapitre ne sont pas décourageantes pour les vrais croyants… [Cependant] Une personne pragmatique doit conclure que la vie n'est pas arrivée par hasard.” (Yockey, H., Théorie de l'information et biologie moléculaire , Cambridge University Press, 1992, p. 257)

Une idée que le Professeur Stuart Kauffman, chercheur sur les origines de la vie à l’Université de Calgary au Canada a résumé en quelques mots : «Quiconque vous dit qu'il ou elle sait comment la vie a commencé sur terre il y a 3,4 milliards d'années est un imbécile ou un valet. Personne ne le sait. »

Les lacunes biochimiques et mathématiques ne sont que des exemples de contraintes réelles invalidant la théorie de l’évolution parmi tant d’autres – l’entropie génétique, l’information encodée dans l’ADN ainsi les lois cosmologiques, toutes savamment planifiées, et des centaines d’autres exemples sont autant de réfutations scientifiques qui mettent à mal les principes de cette théorie. Mais il y a également d’autres réalités telles que l’esprit, les sentiments, la parole, le libre arbitre etc. qui sont les grands témoins de la spiritualité d’un être vivant et cela, vous en conviendrez , n’est certainement pas le fruit d’une soupe chimique de matières mortes…