Je suis un élève de la Yéchiva Or Ha’haïm à Jérusalem, dirigée par le Rav Réouven Elbaz chlita.
Un matin, ma ’Havrouta (compagnon d’étude) me demanda de consacrer notre étude à la guérison de Yaffa bat Mazal…
Je lui demandai qui c’était, et il me répondit qu’il s’agissait de sa mère qui avait été renversée par une voiture et se trouvait à l’hôpital.
Je réfléchis à un moyen de réjouir mon ami. Je proposai de lui rendre visite à l’hôpital avec d’autres jeunes hommes pour la réjouir et lui remonter le moral. Il consulta sa mère, qui accepta ma proposition.
Lorsque nous sommes arrivés pour lui rendre visite, nous avons découvert une femme qui, en dépit de son état et des douleurs qu’elle ressentait, se trouvait dans une humeur exceptionnellement bonne. Elle nous raconta alors l’incroyable miracle dont elle avait bénéficié : à l’issue du Chabbath de la Paracha de Kora’h, elle traversait au passage piétons, lorsque soudain une voiture arriva de loin, ne parvint pas à freiner et la percuta de plein fouet. En raison du choc, elle fut projetée en l’air, puis retomba sur la route où elle perdit connaissance.
L’ambulance arriva rapidement sur les lieux et l’évacua vers l’hôpital. Les médecins la firent entrer en salle de radios pour déterminer l’ampleur des blessures, et on lui fit un CT. Au terme de la radio, les médecins annoncèrent à la famille qu’elle souffrait d’une fracture au crâne et d’une hémorragie cérébrale. Même si on procédait à une opération, il n’était pas certain qu’elle survive. Mais nous savons ce qui est écrit dans notre sainte Torah : « Je suis Hachem ton Médecin ». Lorsque ma ‘Havrouta entendit ce compte-rendu, il s’adressa à notre enseignant, un fils d’hommes saints, Rav Méir Elbaz, le fils du Roch Yéchiva, en lui rapportant les propos du médecin. Le Rav ne réfléchit pas longtemps et lui dit : « Prends tous tes résumés du traité Kidouchin que l’on étudie à la Yéchiva, et place-les sous sa tête, et elle recouvrera la santé. » Il y a lieu de préciser que mon compagnon d’étude est doué d’un talent d’écriture conféré par D.ieu, et il résumait tous les cours du Rav. En entendant les propos de son Rav, il n’hésita pas, se dirigea vers l’hôpital avec les papiers en main, rapporta à sa mère les propos du Rav et plaça ses résumés sous son oreiller. Le lendemain, elle subit un nouveau CT au cours duquel les médecins découvrirent que l’hémorragie cérébrale avait cessé. Les résumés se trouvaient toujours sous l’oreiller où sa tête était posée. Pendant ce temps, sa mère qui avait imploré D.ieu de la laisser en vie, nous relata que son fils est orphelin de père, et si elle-même ne restait pas en vie, personne ne serait là pour se charger de son mariage.
Un jour plus tard, on lui fit subir encore un CT pour la troisième fois : les médecins constatèrent alors le miracle et la Providence Divine du Maître du monde. Ils examinèrent la radio et remarquèrent non seulement que le saignement au cerveau avait cessé, mais prodige Divin : il n’y avait plus aucune trace d’hémorragie.
Elle apprit cette semaine-là que l’une de ses proches avait subi le même accident au même passage piéton, elle avait également souffert d’une hémorragie cérébrale, mais avait malheureusement succombé à ses blessures.
Lorsqu’elle eut fini de relater l’immense bonté de D.ieu dont elle avait bénéficié, elle tint en main les résumés des cours et avec une émotion intense, déclara : « Sachez-le, c’est ce qui m’a sauvé… J’oscillais entre la vie et la mort, mais grâce à mon cher fils qui a le privilège d’étudier la Torah, D.ieu a eu pitié de moi et m’a sauvée. »
Elle nous demanda de diffuser cette histoire pour sanctifier le Nom Divin dans le monde. Elle nous relata également que son fils n’avait pas quitté son chevet et dormait sur une chaise à ses côtés, et lorsqu’elle se tournait dans le lit, cherchait une position confortable pour dormir et gémissait, son fils se réveillait et vérifiait comment elle se sentait. Elle lui disait : « Retourne dormir, je me sens bien », et il lui répondait (comme on le voit dans le traité Kidouchin) : « Maman, ce n’est rien, Rabbi Tarfon plaçait les paumes de ses mains sous les pieds de sa maman pour qu’elle ne marche pas pieds nus… ».
Elle nous relata également que son fils voulut rester ce jour-là avec elle jusque dans l’après-midi, mais elle, par amour pour la Torah, fit venir une femme de sa famille qu’elle paya pour rester à ses côtés, et tout ceci pour éviter que son fils ne fasse de Bitoul Torah et qu’il retourne à la Yéchiva. Grâce à D.ieu, au bout d’une semaine, elle sortit de l’hôpital en bonne santé. Quelques jours plus tard, elle eut à nouveau des douleurs, et dut retourner à l’hôpital. Son fils apporta à nouveau les résumés de la Yéchiva, qu’il posa sous sa tête, et le lendemain, elle se sentit mieux. Nous voyons de là que, sans l’ombre d’un doute, si on se sacrifie pour l’étude de la Torah, elle accomplit des prodiges surnaturels.
Merci de diffuser cette histoire pour sanctifier le Nom de D.ieu. Continuez à prier pour sa santé, pour qu’elle recouvre toutes ses forces rapidement : pour la guérison de Yaffa bat Mazal.