Pourquoi les pommes ne rougissent-elles que lorsqu'elles sont mûres, et pas avant ? De même pour les oranges ou les raisins qui prennent leur teinte colorée juste à temps, lorsqu'ils sont arrivés à maturité ? Les fruits proposent une farandole de couleur ; pourtant, s'ils ne sont pas encore mûrs, ils sont tous verts. Pourquoi cela ?
L'une des réponses possibles à ce phénomène est le fait que cela protège l'homme en lui évitant de consommer des fruits encore impropres à la consommation. La couleur verte sert à cela. Ainsi, la couleur des fruits se confond-elle avec celles des feuilles ; de fait le fruit n'est ni visible, ni attrayant tant qu'il n'est pas encore comestible. En revanche, le fruit mûr est coloré et se distingue parmi les feuilles vertes. Il attire ainsi l'attention de l'homme.
Cela signifie donc que l'arbre fruitier « sait » que ses consommateurs ont des yeux qui distinguent les couleurs. Il « sait » également qu'ils disposent du sens du goût et de l'odorat, et que s'ils n'aiment pas la nourriture acide, ils apprécient en revanche les aliments sucrés au goût acidulé. L'arbre « sait » aussi que leur système digestif fonctionne selon des procédés chimiques complexes, tout comme il « sait » que ces mêmes consommateurs sont dotés de dents, et qu'ils n'ont pas d'ailes pour voler.
Il est simple de voir la « main » d'Hachem lorsque nous regardons une corbeille de fruits. En fait, s'étalent devant nous de nombreux aliments prêts à être consommés et enveloppés dans une coque colorée étanche. Ils ont été savamment assaisonnés d'un mélange de sucres et d'acides, et parfumés d'un arôme appétissant ! Banane, pomme, orange, poire, cerise, raisin, ananas et melon – chacun de ses fruits constitue un rafraîchissement nutritif et savoureux, qui célèbre haut et fort la sagesse et la bienveillance du Grand Organisateur.
Observons combien la coquille d'arachide est conçue avec sophistication. La cacahuète est divisée en deux pour faciliter l'alimentation. Sa chair est protégée par des couvercles étanches conçus pour la protéger de la poussière de la terre. On peut voir ainsi que sa conception a été planifiée avec soin : une seconde protection se trouve à l'intérieur de la coquille. L'écorce des noisettes et des noix a aussi été savamment conçue ; c'est un véritable caisson fait d'un matériau rigide à la fois très complexe et solide. Observons la coquille d'une noisette : la coque extérieure est colorée, brillante et lisse. La finition artistique la rend imperméable, mais à l'intérieur de la coque, la peau est simple et rugueuse, parce le polissage est ici inutile.
L'écorce extérieure de la banane est imperméable et de couleur jaune pour attirer l'attention du consommateur, tandis que son intérieur est fait de chair incolore. Qui a ordonné que les arbres aient leur propre intelligence pour planifier une nourriture si « intelligente » et précise ?
L'imposante pastèque est protégée d'une coque épaisse à la chair incolore. Mais l'extérieur de l'écorce est lisse et verte pour attirer l'attention du consommateur ; elle est également résistante à l'eau. Nous revoilà donc face à cette « intelligence » utile ! La pulpe de la pastèque est de couleur rouge pour la distinguer idéalement de son écorce non-consommable. Ainsi tout au long de nos observations pouvons-nous constater l'efficacité de ces « détails ».
Les belles pommes, les oranges et les bananes : leur forme, leur couleur, leurs arômes et leurs parfums ont été conçus par le Génie suprême. La main de l'homme n'y a aucunement participé. Malgré la technologie de pointe d'aujourd'hui, la nourriture ne provient toujours que du sol et de l'arbre. Les céréales et les fruits restent des chefs-d'oeuvre de bienveillance sophistiquée dans notre monde intellectualisé, et la créativité humaine n'y est pour rien.
Même les astronautes ont besoin de la terre et des végétaux pour assurer leur subsistance. Les chercheurs les plus doués des plus grands laboratoires agro-alimentaires mondiaux n'ont toujours pas réussi à créer ne serait-ce qu'une graine, malgré toute la technologie dont ils disposent. Et cela alors qu'une plante peut miraculeusement créer un fruit avec seulement la lumière du soleil, de l'eau, de l'air et un peu de terre. Il faut placer cela dans une réflexion profonde, une réflexion qui s'élève au-dessus de l'esprit humain.