Le terme Hiloula est utilisé pour désigner le jour anniversaire du décès d’un Tsadik (Yartzeit).
Ce jour là, on se réunit pour faire les louanges du Tsadik qui est décédé, en effet, le livre « Chem Arié » rapporte que « Hiloula » est lié au mot « Hallel », qui signifie louange. On rappelle son Avodat Hachem (service de D.ieu), ses actions, ses midot (traits de caractères), son amour infini pour les créatures de D.ieu et surtout sa proximité avec Hachem et ses miracles.
La néchama, l’âme du Juste s’unit tout particulièrement ce jour de façon parfaite aux mondes célestes. Le livre « Yam vakam » ajoute à cette idée d’union que le mot Hiloula vient également de « ‘Hatouna » (mariage).
Le « ‘Hatam Sofer » révèle que le mot Hiloula et la Sim’ha, la joie sont liés. Les maîtres 'hassidiques expliquent que le dernier jour de la vie terrestre d'un Juste, "toutes ses actions, ses enseignements et son service de D.ieu" atteignent le zénith de leur impact sur le monde, c’est donc « une grande joie » au ciel d’accepter une si grande néchama. Chaque année, le jour de sa Hiloula son mérite est rappelé devant D.ieu, Hakadoch Baroukh Hou appelle cette néchama pour l’élever dans les mondes supérieurs, et cette joie est de nouveau partagée.